Contesté par ceux qui l’ont élu à 77% en 2013 pour le résultat catastrophique de sa gouvernance, le président de la république Ibrahim Boubacar Keita et ses acolytes commencent à danser plus vite que la musique pour tromper l’apparence des maliens dans la course de 2018. L’achat des aéronefs après quatre ans au pouvoir ; la création de nouveaux mouvements comme ‘’IBK ni Tché’’ ; la distribution des cahiers à l’image d’IBK, de son fils Karim et de l’honorable Moussa Timbiné sur les couvertures ;le meeting de récupération politique du mafieux mouvement’’ AN KA BEN’’ pour ne citer que ceux-ci, prouvent le début des campagnes d’IBK et de son clan pour les élections présidentielles à venir .
Dans la règle de l’anticipation pour se faire une popularité non méritée, IBK en est spécialiste. En 2013, par des slogans creux, IBK a eu à se faire une popularité indescriptible et est arrivé à se faire élire président de la république. Aucune de ses promesses n’a été tenue comme il le faut et ses anciens défenseurs sont devenus ses principaux opposants ; pas contre sa personne mais contre sa gestion calamiteuse du pays. Après quatre ans d’IBK au pouvoir, la population est confrontée à tous les maux du monde. Elle manque d’eau ; de travail ; de la sécurité ; de soins médicaux ; d’éducation …… la corruption et l’impunité, des faits qui semblent être encouragés par celui qui est censé les bannir à cause de son inaction.
A moins d’une année des élections présidentielles, les tenants du pouvoir commencent à faire comme si c’est aujourd’hui qu’ils ont su que le Mali va très mal. Avec l’achat des aéronefs dont personne ne sait le prix pour le moment, le régime IBK ne cesse de faire de communications comme s’ils ne sont pas achetés par l’argent du contribuable et comme si c’est la première fois que l’armée malienne acquiert un avion de guerre. L’arrivée de ces aéronefs et les communications sans fin des gouvernants autour de ces avions n’ont qu’un seul but, faire la promotion d’IBK pour 2018.
La deuxième phase de la campagne est celle de la distribution dans des écoles des cahiers avec les photos du président de la république ; de son fils, l’honorable Keita et de l’honorable Moussa Timbiné, tous membres du RPM. Cette politisation de l’école malienne prouve combien le régime compte gagner les élections à venir quelques soient les manières.
Moussa Timbé ignorant les textes qui régissent l’école au Mali a osé dire sur les ondes d’une radio de la place qu’aucun texte n’interdise cela. Nous tenons à lui souligner ce passage : Arrêté N°94-4856/MEB-CAB portant règlement intérieur des écoles. Chapitre II : du domaine scolaire. Article 4 : nul n’a le droit d’y tenir des réunions et manifestations ni de faire de la propagande à caractère politique. Les locaux ne peuvent être utilisés qu’à des fins prévues par la réglementation en vigueur.
Avec un régime où celui qui dénonce les tares est considéré comme apatride ou égoïste et qui a difficilement droit à un travail, certains jeunes, pour se chercher du job, créent en longueur de journée de mouvements de soutien à IBK même s’ils savent qu’il n’a pas donné un bon résultat pendant les quatre années de sa présidence. La multiplication de ces mouvements avec les mêmes membres n’est que pour tromper l’apparence des électeurs en voulant éclaircir ce qui est noir.
Quant au meeting de ‘’AN KA BEN’’ au stade omnisport, la paix n’est qu’un prétexte, c’est plutôt un meeting pour la promotion du président Ibk. Moussa Timbiné dont popularité est en chute libre, voulait juste inviter les maliens à défendre l’indéfendable au cours de ce meeting honteux. Comme ils l’ont fait en 2013, Timbiné associe le nom de nos soldats à son meeting de récupération pour regagner la confiance qu’ils ont perdue de la part de la population malienne. On soutient les soldats en améliorant leurs conditions de vie et de travail ; en les équipant et non à travers un meeting dont la plupart des participants n’ont été que pour l’argent.
Pour ne plus vivre la difficile vie que nous vivons aujourd’hui, la population malienne doit comprendre que toutes les actions que IBK, son gouvernement et son parti entreprennent ne sont que des campagnes pour les présidentielles de 2018. Si les électeurs ne font pas attention, ils commettront les erreurs commises en 2013 et le chaos serait inévitable. IBK n’a pas la solution aux problèmes des Maliens.