C’est en tout cas ce qu’a annoncé le ministre des Mines, Tiemoko Sangaré, lors de sa visite, lundi dernier, à Kokoyo, localité d’orpaillage, située à environ 52 km de l’arrondissement de Kangaba. En effet, le ministre des mines s’était rendu dans cette localité pour donner le coup d’envoi de la reprise de l’exploitation traditionnelle de l’or au Mali. Tiémoko Sangaré en a profité pour annoncer la fin de l’anarchie dans le secteur de l’orpaillage.
Autrement dit, les choses ne seront plus comme avant. Le département des mines a, en effet, décidé de réorganiser le secteur. C’est ainsi que l’accès aux sites d’orpaillages, par exemple, sera désormais conditionné à la détention d’une carte professionnelle. Un recensement exhaustif sera mené à cet effet pour l’identification des orpailleurs, a expliqué le ministre Sangaré. Il aussi annoncé l’installation de comptoirs d’achats sur les sites d’orpaillage afin de permettre à l’Etat d’avoir des statistiques fiables. Au-delà de ça, explique-t-il, il s’agit à travers cette nouvelle réforme d’aider l’Etat à tirer profit d’une activité fort rentable.