La ville de Kidal connait, depuis les premières heures de ce samedi, un mouvement accru des forces militaires françaises et tchadiennes, tout comme l’on a observé aussi, dans le ciel de cette ville, de fréquents passage de l’aviation militaire française. Les mesures de sécurité drastiques que les forces tchadiennes ont imposée dans le centre de la ville ont été accueillies de vives protestations de la part des habitants de la ville.
Dans ce cadre le mouvement, le mouvement islamiste de l’Azawad (MIA), dissidente du mouvement Ansar Eddine, a protesté auprès des forces françaises contre de telles mesures prises dans la ville de Kidal, à l’extrême nord est du nord Mali. Il a aussi dénoncé le fait que des soldats tchadiens aient ouvert le feu sur des civils, hier jeudi, selon ses déclarations, et ce suite à l’attentat kamikaze dont elles ont été victime dans le marché de la ville.
Des témoins oculaires ont indiqué que juste après cet attentat, qui a causé la mort de trois soldats tchadiens et la blessure de quatre autres, les forces tchadiennes ont cédé à la peur et ont braqué leurs armes sur les civils. Un civil a déclaré qu’ils leur ont tiré dessus directement, ce qui a poussé les citoyens à fuir et se protéger derrière les murs.