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23ème Assemblée Parlementaire Paritaire ACP – UE : Mobiliser l’assistance humanitaire pour le Nord du Mali
Publié le lundi 4 juin 2012   |  Le 22 Septembre




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L’UE doit mobiliser d’urgence l’assistance humanitaire au nord du Mali et intensifier son soutien aux pays de la région du Sahel dans la lutte contre le terrorisme et le grand banditisme, afin de garantir la sécurité de la région, ont exhorté les députés lors du débat en plénière de l’Assemblée parlementaire paritaire ACP‑UE le mardi 29 mai 2012. Les députés ont voté une résolution portant sur l’impact politique du conflit libyen sur les pays ACP et l’UE le mercredi 30 mai.

« Pour l’instant, l’impact du conflit libyen n’a pas été très palpable sur les pays de la région du Sahel autres que le Mali, qui se retrouve coupé en deux. Cela viendra » a mis en garde le Co-rapporteur ACP, Assarid Ag Imbarcawane (Mali), insistant sur une situation humanitaire « très catastrophique » au Nord du Mali.

La région du Sahel est « essentielle pour la sécurité de l’Union Européenne, » a dit Filip Kaczmarek (PPE, Pologne), remplaçant dans le débat le Co‑rapporteur UE David Casa (PPE, Malte) et soulignant, comme d’autres orateurs, l’arrivée massive d’immigrants irréguliers en Europe, mais aussi les dangers de l’irrédentisme touareg au Mali, au Niger et on Mauritanie.

Juan Fernando Lopez Aquilar (S&D, Espagne) a rappelé également le sort des réfugiés des pays voisins de la Libye et a exhorté la communauté internationale, l’UE et l’UNHCR à s’occuper des réfugiés.

Les députés ont fait part de leurs inquiétudes devant d’énormes quantités d’armes conventionnelles qui ont proliféré après le conflit libyen et qui constituent, dans les mains des groupes terroristes, criminels et des narcotrafiquants, une grave menace pour la sécurité, la stabilité et l’intégrité territoriale de l’ensemble des pays de la région sahélo‑saharienne. Cette prolifération est « déplorable », a affirmé Olle Schmidt (S&D, Suède).

La prolifération des armes doit être empêchée en priorité et les frontières nationales contrôlées et sécurisées, demandent les députés aux Etats de la région et aux nouvelles autorités libyennes.

« Le désarmement, la démobilisation et la réintégration doivent être une priorité, en vue de la stabilisation de la Libye et des pays voisins », souligne également le texte de résolution adopté le samedi 26 mai par la Commission des affaires politiques de l’Assemblée parlementaire.

De nombreux orateurs ont insisté sur l’urgence de la situation actuelle. « Le CEMOC est mentionné pour aider à chasser les terroristes du nord du Mali et ramener l’intégrité territoriale du Mali. Il faut faire vite » a insisté Bobbo Hamatoukour (Cameroun) en évoquant l’exemple de la Somalie comme montrant que davantage de difficultés s’accumulent avec le temps sans réaction claire.

« J’espère que nous tirerons la leçon de la situation actuelle en termes de politique préventive », a dit Michael Gahler (PPE, Allemagne). « A l’avenir, nous devrions abandonner ce fétichisme du statu-quo » a-t-il insisté. « Nous ne pouvons pas faire face à des expériences comme celle-ci et s’attendre à ce qu’elles soient oubliées comme si rien ne s’était passé », a pour sa part considéré Edward Scicluna (S&D. Malte).

La résolution soumise au vote des parlementaires le mercredi 30 mai appelle également l’UE à intensifier sa coopération avec les pays de la région et la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dans la lutte contre le terrorisme et le grand banditisme. Le texte demande le renforcement des moyens du Comité d’état-major opérationnel conjoint (CEMOC), créé en 2010 par l’Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger.

Le projet de résolution exhorte également I’Union Européenne et ses Etats membres à accorder une attention particulière à la situation des femmes dans la région et à prendre les mesures nécessaires pour assurer leur protection.

Co rapporteurs de la 23ème Session,

Assarid Ag Imbarcawane (Mali) et David Casa (PPE, MT)

Autorisation pour la SEMOS SA d’exploiter le sulfuré profond

193 milliards pour l’économie malienne

L’exploitation de l’or vient de connaître un nouvel envol dans notre pays. Cela, grâce à la signature de l’Avenant n°2 de la Convention d’établissement de la Société des mines d’or de Sadiola (SEMOS SA) par le ministre du Commerce, de l‘Industrie et des Mines, Ahmadou Touré. Ce projet, relatif à l’exploitation du sulfuré profond, va rapporter au Mali 193 milliards FCFA et permettra également de rallonger la durée de vie de la mine jusqu’en 2025.

La cérémonie de signature de cette convention s’est tenue dans l’après-midi du vendredi 1er juin 2012 dans les locaux du département des mines. C’était en présence des membres du cabinet du ministère du Commerce, de l’Industrie et des Mines, du Senior Vice-président Afrique de l’Ouest de la SEMOS, Christian Rampa, et du Secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances, Abdoulaye Touré.

Avec la signature de cet Avenant n°2 à la Convention d’établissement, l’investissement pourra désormais atteindre 384 millions de dollars, avec une réserve estimée dans l’étude de faisabilité à plus de 120 tonnes d’or. Elle marque ainsi le début d’une ère nouvelle pour l’industrie minière au Mali.

Pour le ministre Touré, l’exploitation du gisement profond constituera un défi technologique, financier et environnemental qu’il va falloir relever pour gagner ensemble, avec le concours de tous les partenaires. A ses dires, cela nécessitera plus de rigueur, d’abnégation, de volontarisme et aussi de solidarité entre tous les acteurs.

Le projet demande aussi le maintien d’un climat apaisé, où une véritable politique de communication et de dialogue devra s’installer entre la société, la communauté locale et les travailleurs de la mine. Selon le ministre, l’exploitation du sulfuré profond de Sadiola va permettre, certes, une augmentation de la production et, par conséquent, un accroissement des revenus pour l’économie de notre pays, mais il va conforter également la position du Mali en tant que pays minier émergent dans la sous-région.

«Il ne fait aucun doute que ce projet suscite déjà beaucoup d’espoirs, notamment en matière de création d’emplois, de développement socio‑économique et des apports attendus de la mine dans le développement durable des communautés riveraines. Le Gouvernement du Mali, dans sa politique de valorisation des ressources du sous‑sol, a fait de l’exploitation minière un axe prioritaire et un levier pour le soutien de la croissance de notre économie. Aussi, voudrais‑je encourager les compagnies minières à poursuivre leurs programmes d’exploration et les assurer que mon département et les plus autorités de notre pays ne ménageront aucun effort pour sécuriser les investissements miniers au Mali», a conclu Me Ahmadou Touré.

Youssouf Diallo

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