’est désormais notre compatriote Dr Boulkassoum Haïdara qui préside le nouveau bureau de l’Union des conseils économiques et sociaux d’Afrique (Ucesa). Il a été élu à l’issue des travaux qui se sont déroulés à Bamako. La présidence était assurée par le Sénégal.
L’Assemblée générale de l’Union des conseils économiques et sociaux d’Afrique (Ucesa) vient de se tenir à Bamako avec la participation de 13 pays sur les 20 pays membres. C’était à l’hôtel Azalaï Salam, sous le thème « l’Environnement et la Sécurité ». A l’issue des travaux, un nouveau bureau a été mis en place pour 2 ans et dirigé par notre compatriote Boulkassoum Haïdara non moins président du Conseil économique, social et culturel du Mali.
Les membres du nouveau bureau de l’Union des conseils économiques et sociaux d’Afrique (Ucesa) ont été reçus, mardi dernier, par le président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta. La délégation était conduite par le nouveau président Dr Boulkassoum Haïdara. Le président de l’Association internationale des conseils économiques et sociaux et institutions similaires (Aicesis) était aussi présent.
Le président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta était visiblement très ému de l’élection du Dr Boumkassoum Haïdara à tête de cette union. Il a déclaré qu’il s’engage avec le peuple malien à accompagner l’Ucesa dans l’exercice de ses missions sectorielles. ”Cette ligne de conduite que les pères fondateurs de votre union ont tracée depuis plus d’une décennie, vous interpelle aujourd’hui plus que jamais face la thématique que vous avez choisie pour ce forum à savoir – Environnement et Sécurité -. En effet, nul n’ignore, aujourd’hui, le lourd tribut que l’Afrique, voire toute l’humanité, a payé aux effets néfastes du changement climatique avec son cortège d’horreurs et de désolations. Victimes innocentes de ce fléau dévastateur, les pays africains dont les économies demeurent fragiles, doivent mutualiser leur force pour faire face à ce bouleversement écologique qui menace d’aggraver la précarité et accroître l’insécurité. Quant à l’insécurité, qui mobilise toutes les puissances économiques, militaires et stratégiques de notre planète, une synergie d’action s’impose à tous nos Etats, à l’instar de la volonté politique exprimée par les pays du G5-Sahel en faveur d’une mutualisation de leurs capacités de dissuasion dans la lutte contre la criminalité transfrontalière. Ce Groupement sous régional composé du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad et que j’ai l’insigne honneur de présider est entré dans sa phase opérationnelle” a insisté le chef de l’Etat.