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Géomètres experts : L’Ordre réclame un coup de balai sur le secteur du foncier
Publié le lundi 16 octobre 2017  |  L’Indicateur Renouveau
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Les géomètres experts dénoncent les intervenant sans titre ni formation dans le secteur, cause de dégradation de l’image de leur corporation et de conflits fonciers.
L’Ordre des géomètres experts a tenu sa 10e assemblée générale le samedi 14 octobre 2017 au Mémorial Modibo Kéita en présence d’Ali Waïgalo, président, Ahmed Mohamed Ag Hamani, ancien Premier ministre et invité d’honneur, les représentants des ordres professionnels et des chambres consulaires.



L’ordre du jour portait sur les résolutions de la 9e assemblée et les difficultés auxquelles les géomètres experts sont confrontés dans l’exercice de leur métier. Le représentant du ministre Mohamed Ali Bathily a remercié la corporation en général et les géomètres en particulier. Il les a invités à œuvrer pour le bonheur de tous, notamment en respectant toute la réglementation en la matière.

“Il y a 20 ans, l’Etat vous a confié tous les projets fonciers et cadastraux pour permettre aux Maliens de croire en une propriété foncière sécurisée. Respectez donc toutes les règles en la matière !”, a-t-il soutenu.

Pour Ali Waïgalo, les géomètres sont victimes d’agression, d’interpellation et même de garde à vue. Une situation qui viole les dispositions de la loi n°97-026 du 20 mai 1997 régissant la profession de géomètre expert.

Si le géomètre expert est le seul habillé à dire la propriété foncière en fixant les limites des biens fonciers, M. Waïgalo affirmera que le secteur est caractérisé aujourd’hui par une insécurité foncière inqualifiable où des spéculateurs font appel à des soi-disant géomètres qui n’ont aucune formation ni de qualification.

L’exemple le plus frappant reste le lotissement du domaine aéroportuaire, un titre de l’Etat avec un programme d’aménagement défini et approuvé par décret pris en conseil des ministres sans qu’aucune autorité ne puisse arrêter cette illégalité qui défie l’autorité de l’Etat.

Cette situation fera dire à l’ancien Premier ministre que “le problème n’est pas les lois qui régissent le secteur, mais plutôt les hommes chargés de les appliquer”.

Zoumana Coulibaly
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