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Enseignement fondamental : La prime de titularisation de certains enseignants bloquée
Publié le lundi 16 octobre 2017  |  Le Débat
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En fonction depuis deux ans, les recrutés de 2016 dans l’enseignement fondamental n’ont toujours pas bénéficié de la prime de titularisation. Pourtant, une décision en date du 23 septembre 2016 leur octroie cette prime que leur département de tutelle n’arrive pas à payer.
Dans le lot de ces enseignants blessés, beaucoup parlent d’injustice et d’une négligence du département à prendre au sérieux les décisions prises par les hautes autorités pour la bonne marche de l’école malienne. Indépendamment des autres revendications, ils sont à peu près plus de 200 enseignants de l’école fondamentale à être concernés par cette prime. Certains d’entre eux dénoncent les fausses promesses des responsables chargés du dossier. Signée depuis le 23 septembre 2016, la fameuse décision de titularisation est devenue utopique et les enseignants se disent fatigués des fausses promesses.



Écœurés, les enseignants ont saisi le directeur du centre d’animation pédagogique de Dioïla qui les a renvoyés, à son tour, à l’académie. À ce jour, aucune suite n’a été donnée à leur sollicitation, selon nos informations. Les enseignants disent également avoir saisi le département de l’éducation nationale à travers plusieurs correspondances.

Pour Siaka Diarra, enseignant au Cap de Béléko et directeur de son école dans le cercle de Dioïla, l’Etat est en train de les faire tourner en rond. Affirmant qu’au-delà du recrutement, c’est l’amélioration des conditions de vie des enseignants qui conditionne celle des résultats.

Un autre enseignant de Fana partage le même sentiment de frustration. Pour Adama Bourama Marico, l’Etat doit créer un climat de confiance au sein de l’école en s’assumant et en respectant ses promesses. Ces revendications spécifiques d’enseignants recrutés en 2016 va grossir sans nul doute le lot des revendications des syndicats de l’enseignement fondamental, et accroîtra les risques de débrayage durant l’année scolaire 2017-2018, à cause d’une somme qui avoisine les 230 000 FCFA par enseignant.

Adama Diabaté, Stagiaire

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