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CIP-UEMOA : Genre, sécurité et décentralisation au menu à titre extraordinaire
Publié le lundi 16 octobre 2017  |  Le Témoin
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La 24ème session extraordinaire du Comité Interparlementaire de l’UEMOA (CIP-UEMOA) s’est tenue à l’hôtel Radisson Blu de Bamako. C’était du lundi au jeudi dernier, sous la présidence de Jérémie N’Gouan, Président de cet organe parlementaire sous-régional.
Au cours des travaux rehausses par la présence du premier vice-président de l’Assemblée Nationale du Mali, l’honorable Moussa Timbiné, trois principaux thèmes ont été abordés : le plan d’action genre, paix et sécurité et la politique de décentralisation dans l’UEMOA.
En souhaitant la bienvenue aux députés de la sous-région, l’Honorable Moussa Timbiné s'est réjoui du choix porté sur le Mali pour abriter la session du CIP- l’UEMOA avant d'insister sur le caractère impératif de l’intégration des peuples.
Quant au président du CIP-UEMOA, Jérémie N'Gouan, il a souligné la pertinence des sujets constitutifs de l’ordre du jour en notant qu’ils permettent aux élus du peuple de mieux comprendre et cerner les enjeux de l’heure en vue de pouvoir interagir dans l’intérêt des populations.
Au sujet du genre, il a fait savoir que la sous-région se trouve à une période plutôt optimiste de son histoire. L’investissement dans le développement ne pourra réussir qu’à travers les compétences et les talents de tous ses citoyens dont les femmes. L’entreprenariat féminin devient dès lors un créneau incontournable pour l’émergence du genre tant prônée dans la sous région, selon l’honorable N’Gouan.. Il a par ailleurs exhorté ses collègues à être regardant sur la question de la paix et sécurité.
En ligne de mire le terrorisme qui fait des ravages dans certaines capitales de l’espace communautaire. A propos de la décentralisation M N'Gouan à fait la mise au point suivante : ne pas la confondre avec la déconcentration. Pour lui, elle consiste à rapprocher les citoyens des centres de décisions, c’est-à-dire à faire participer les populations à la gouvernance de proximité.
Idrissa Keita
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