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Me Harouna Toureh fortement pressenti à la CMA
Publié le lundi 16 octobre 2017  |  Le Témoin
Meeting
© aBamako.com par as
Meeting des Forces Patriotiques de Resistance(FPR)
Samedi 21 juillet. Bamako. CICB. Le FPR est un regroupement des mouvements armés de résistance et d`autodéfense qui viennent de se constituer pour la reconquete du Nord dans les plus brefs délais. Me Harouna Toureh, , President de Ganda-Koy
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Avec les conciliabules et convergences tous azimuts entre mouvements armés, la dichotomie loyaliste- séparatiste' laisse peu à peu de la place à un grand mouvement de transhumance. De source bien introduite, en tout cas, le président de la Plateforme en personne ne devrait pas résister à la vague. Il est en clair pressenti à la Coordination des mouvements de l'Azawad avec laquelle les négociations seraient très avancées, à en croire la même source. Et de préciser par ailleurs que la transhumance de Me Harouna Toureh s'explique par une constante cristallisation de ses divergences avec les autres animateurs de la Plateforme.
À noter qu'une adhésion du président de la Plateforme implique naturellement une démarcation de l'ensemble du CMFPR au profit de la CMA, dont la plupart des acteurs ont jadis collaboré avec Me Toureh dans le cadre de l'ancienne association AIR-Nord.

La mémoire d'Abderhamane Baba Touré profanée à Niarela
Il est pourtant la seule figure qui fasse l'unanimité au sein d'une Ruche qui souffre autant d'absence de repère et de leadership que de cohésion.
Le nom du tout premier président d'honneur du Pasj, fondateur de l'Adema, est certes gravé à l'enseigne de la très célèbre École nationale des ingénieurs (ENI) et son image inonde les murs du siège de son parti. Mais cette marque de considération contraste cruellement avec l'état de la sépulture qui témoigne de sa présence au cimetière de Niaréla. C'est là, en effet, que le célèbre physicien et ancien président de la Cour constitutionnelle repose au milieu des nombreux martyrs inconnus des événements de Mars 1991. Il nous revient de témoin oculaire que la figure emblématique du mouvement démocratique n'y connaît point d'existence moins modeste que de son vivant. Ce n'est pas en tout cas une tombe dépourvue d'épitaphe respectable qui le distingue du commun des morts.

Chaque année pourtant, le rituel du pèlerinage funèbre du 22 Mars, journée commémorative des martyrs, permet de s'enquérir de l'état dans lequel repose le père fondateur de l’ADEMA. À qui les ruchers doivent l'honneur d'une visite et d'un entretien périodique.





La Radio Kayira de Koutiala victime d’une raison aristocratique
La Radio Kayira n'émet plus à Koutiala. Sur instruction du préfet de la contrée de l'Or Blanc, elle a été mise hors d'état d'ennuyer sans que les vociférations de son promoteur, le député Oumar Mariko, puisse changer quelque chose. Cette restriction de la liberté de presse fait suite à une certaine visite que les notabilités de la ville de Koutiala ont rendu au chef de l'Etat pour le saluer et l'assurer de leur accompagnement au nom de la contrée dont il est lui-même natif. Après avoir savouré l'accueil chaleureux et la convivialité d'IBK ils sont retournés au bercail pour coïncider avec la disgrâce qui les attendait de la part de l'une des voix les plus retentissantes dans la capitale de coton. Le tort de Radio Kayira aura été d'avoir lancé sur les antennes que les visiteurs d'IBK, si illustres soient-ils, n'ont jamais été commis par les citoyens de Koutiala au nom desquels ils prétendent avoir entrepris la démarche. C'est du moins la principale raison mentionnée dans la décision de fermeture du préfet, qui prouve du coup qu’au Mali le crime de lèse-majesté (un ordre aristocratique) est applicable aux grands principes qui consacrent la liberté d'expression.

La délicate question d'Iyad et le jeu double d'IBK
Interrogé sur les antennes de l'Ortm au sujet de l'équation Iyad Ag Ghali, le président de la République, qui s'adressait en même temps à l’opinion à l'occasion de ses quatre années au pouvoir, s'est montré assez ferme sur le sort du chef rebelle. Pour lui, le locataire des grottes de Tegharghar n'aura sa place dans la République qu'en répondant des crimes qui portent sa marque, surtout qu'il s'est lui-même mis en marge en choisissant l'islamisme. Mais il y a visiblement la mer à boire entre ce qu'on dit pour plaire à une opinion et ce qu'on fait pour satisfaire une autre. En clair, pendant qu’il veut paraître aux yeux de l'international comme un chef très attaché à la laïcité, des négociations et démarches nocturnes sont engagées pour obtenir un terrain d'entente avec Iyad Ag Ghali, conformément aux recommandations du forum pour la Paix. Nos sources indiquent que pour ce faire IBK avait eu recours aux services d'une très célèbre notabilité de la région de Kidal, dont nous tairons le nom par convenance. La personnalité en question a même convenu avec le chef rebelle d'un rendez-vous et d'un lieu de convergence quand soudain un cas de force majeur est venu bouleverser les plans et tout remettre en cause.
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