La mobilisation des partenaires techniques et financiers pour l’organisation des élections dans notre pays se concrétise. Vendredi a ainsi eu lieu une signature de convention de financement de l’Union européenne et du PNUD en faveur du processus électoral en cours. La cérémonie de signature a regroupé autour du ministre de l’Administration territoriale, de l’Aménagement du Territoire et de la Décentralisation, Moussa Sinko Coulibaly, son homologue chargé de la Décentralisation, Abdourhamane Oumar Touré, le coordinateur du système des Nations Unies et représentant résident du PNUD, Aurélien Agbenonci, le représentant de la mission de l’UE, Bertrand Sorret, ainsi que les représentants de l’ONU-Femme, de l’IFES, de l’OIM et du NDI. Les responsables de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et de Délégation générale aux élections (DGE) ont pris part à la cérémonie
L’Union européenne par cette entente met à la disposition du PNUD un montant de 2 millions d’euros soit environ 1,3 milliard de Fcfa pour appuyer les activités d’éducation civique électorales et l’assistance à l’établissement de la liste électorale. Cette enveloppe devra contribuer à une bonne organisation des élections dont le processus est engagé dans notre pays. Sont concernés les partis politiques, les médias, les organisations de la société civile, la Délégation générale aux élections et les femmes, etc.
« L’organisation de cette activité est la manifestation de la volonté de la communauté internationale d’aider le Mali à relever le défi d’une bonne organisation des élections à venir », a expliqué le coordinateur du système des Nations Unies pour lequel cette action constitue également le couronnement d’un processus de mobilisation de la communauté internationale aux côtés de notre pays.
Bertrand Sorret a, lui, expliqué l’intérêt que l’UE accorde aux activités d’éducation civique et de sensibilisation des électeurs en vue d’augmenter le taux de participation aux élections et de rendre les élections crédibles et transparentes à travers la participation de tous les Maliens.
« Il ne saurait avoir d’élections ouvertes, justes et démocratiques si nos compatriotes électeurs ne participent pas massivement pour exprimer leur choix, selon les normes définies par la loi électorale. Les statistiques des précédents scrutins qui ont marqué notre expérience démocratique montrent que le taux de participation reste toujours faible dans notre pays. Plus que par le passé, les prochains scrutins de sortie de crise nous imposent de tout mettre en œuvre pour relever le taux de participation afin d’accroître la légitimité de nos institutions et surtout consolider le processus de démocratisation de notre pays », a souligné le ministre de l’Administration territoriale. Il a réitéré l’engagement du gouvernement à organiser les élections avec le fichier biométrique conformément à l’esprit de la feuille de route adopté par l’Assemblée nationale.