Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Titre foncier N°15536 de la parcelle AD9 de Niomirambougou : L’ex maire Abdel Kader Sidibé a vendu une parcelle du CSCOM au sieur Amadou Daouda Touré
Publié le mardi 17 octobre 2017  |  confident
Lancement
© aBamako.com par Momo
Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA
Comment


Niomiranbougou , Commune III du District de Bamako
L’ex maire Kader Sidibé avait vendu le Titre foncier du CSCOM à un particulier



Dans notre pays nous aurons toutes sortes de malversations foncières par les maires. Un accent particulier est mis sur certains d’entre eux dont l’ancien maire de la Commune III, Abdel Kader Sidibé. Ce dernier a vendu les titres fonciers N°15536 et 1896 aux sieurs Almoustapha Touré et Amadou Daouda Touré lorsqu’il était encore maire de la Commune III en 2014. Ces parcelles qui contiennent des bâtiments coloniaux ont été attribués à la mairie de la Commune III pour les octroyer au Centre de santé ‘’CESANE J.P. COUDRY’’ de l’Association malienne d’aide aux malades mentaux (AMAMM).

Le bâtiment qui abrite le Centre de Santé ‘’CESANE J.P. COUDRY’’ de l’Association malienne d’aide aux malades mentaux (AMAMM) lui a été conféré par l’Etat par le biais de la mairie de la Commune III. C’est par cupidité que l’ex maire de ladite Commune, Abdel Kader Sidibé, a vendu ce titre foncier de l’Etat aux particuliers pour usage d’habitation. Et ces clients, les vrais spéculateurs fonciers qui sont prêts à signer un pacte avec le diable n’ont pas hésité à tomber dans le panneau de l’ancien maire Sidibé.

De ce fait, lors du procès au tribunal de grande instance de la CIII du District de Bamako, le 23 mars 2015, le sieur Almoustapha Touré avait déposé une plainte pour expulser le chef du Centre de santé de l’AMAMM, Mouctar Cissé et ses objets. Ce dernier dirige ce centre depuis 1995. Monsieur Touré a été débouté par la décision dudit Tribunal. Comme si cela ne suffisait pas, c’est un autre sieur nommé Amadou Daouda Dramé qui a encore porté plainte devant le même Tribunal, le 20 septembre, 2017 pour expulser le sieur Mouctar Cissé. C’est ce dernier qui a envoyé des agents de l’Energie du Mali (EDM) pour enlever le compteur dudit centre le 24 aout 2017 passé pour motif que le centre ne fonctionne pas. Ce qui est tout à fait faux. Et depuis cette date, le centre n’a ni l’électricité ni l’eau et pourtant les malades y sont logés.

Face à ces malversations orchestrées par l’ex maire Abdel Kader Sidibé et ses acolytes arnaqueurs, l’actuel maire de la Commune III, Mme Djiré Mariame Diallo par la décision N°157-2017 MCIII-DB a annulé la décision N°0727 du 06 avril 2014.

L’article premier de cette décision stipule que la décision N°0727 du 06 avril 2014 portant attribution de la parcelle N°AD9 de la zone de réhabilitation de Lazaret du lotissement de Niomirambougou objet de la concession urbaine à usage d’habitation N°15536 établi par le Maire de la CIII au profit de Monsieur Amadou Daouda Dramé est annulée dans toutes ses dispositions pour des raisons de légalité. « L’intéressé procédera à l’arrêt immédiat des travaux sans délai sur les lieux », a-t-il libellé. L’article 2, nous dit en plus que l’adjoint en charge des questions foncières, la Commission domaniale et l’Antenne du Bureau spécialisé des domaines et du cadastre (BSDC) sont chargés en ce qui les concerne de l’exécution de la présente décision. « La présente décision abroge toutes dispositions antérieures contraires et prend effet à compter de sa date de signature et sera enregistrée et publiée partout ou besoin sera », a-t-elle précisé.

Par ailleurs, il est à noter que cette zone de réhabilitation de Lazaret (lotissement de Niomirambougou) devra abriter un CSCOM conformément à la décision d’attribution du Gouverneur. En effet, on aurait appris que certaines personnalités, dont nous tairons les noms pour le moment, sont en train de mener des pressions sur Mme le maire pour annuler la décision qu’elle a prise.

Nous reviendrons avec d’autres détails dans nos prochaines livraisons.

B. KONE



Commentaires