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Disparition : SEYDOU LY, Un grand serviteur du TAEKWONDO quitte le tatami
Publié le mardi 17 octobre 2017  |  L’Essor
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Le président de la Fédération malienne de taekwondo est décédé, le vendredi 13 octobre en France, après avoir lutté pendant plusieurs mois contre la maladie qui rongeait. Son corps arrive à Bamako jeudi et 24h plus tard, le monde sportif lui rendra un dernier hommage sur le terrain Sakaly, avant son enterrement au cimetière de Niaréla

Il faisait partie des dirigeants sportifs les plus effacés du pays, mais sans doute l’un des plus efficaces en termes de résultats et de management. Mamadou Seydou Ly, puisqu’il s’agit de lui, a incontestablement marqué l’histoire du taekwondo malien de son empreinte et sa disparition, le vendredi 13 octobre en France, a provoqué un grand choc chez les pratiquants d’arts martiaux en général et le monde du taekwondo en particulier.
«C’est un grand malheur pour nous. On le savait malade depuis plus d’un an, mais on pensait tous qu’il allait s’en sortir. C’est une grande perte pour le taekwondo malien, on est triste de le voir partir comme ça», a réagi un combattant, après l’annonce de la mort de Mamadou Seydou Ly. Opérateur économique de son état, Seydou Ly, comme l’appelaient familièrement les pratiquants de taekwondo, a pris la tête de la Fédération malienne de taekwondo (FEMAT) en 2003, après le départ du contrôleur général de police, feu Boubacar Diouf.
C’est sous son mandat que le Mali remportera deux titres de champion du monde de taekwondo en 2007 à Beijing (Chine) et en 2009 à Copenhague (Danemark) avec Daba Modibo Keïta. Jamais, un pays africain n’avait réalisé une telle performance. Mamadou Seydou Ly, c’est aussi deux médailles d’or remportées, respectivement par Aminata Makou Traoré et Ismaël Coulibaly aux Jeux africains de Maputo en 2011 et de Brazzaville en 2015 et un titre de champion d’Afrique décroché par le même Ismaël Coulibaly en 2026 en Egypte.
A ce riche palmarès, s’ajoutent trois participations aux Jeux olympiques et plus d’une centaine de trophées conquis dans les compétitions sous-régionales. Au-delà de ces résultats sportifs, Mamadou Seydou Ly restera comme l’homme qui a réussi la prouesse de rassembler l’ensemble des pratiquants de taekwondo au sein d’une seule famille, à savoir la Fédération malienne de taekwondo.
Jusqu’en 2013, il existait plusieurs associations de taekwondo au Mali et la rivalité entre celles-ci menaçait dangereusement l’avenir de la discipline dans notre pays. Il fallait un homme de dialogue et de consensus comme Mamadou Seydou Ly pour convaincre les irréductibles des différentes associations à fédérer et accepter de travailler sous la bannière d’une seule association nationale. «Mamadou Seydou Ly était un homme de dialogue qui était respecté par tous les pratiquants d’arts martiaux du Mali.
Il était généreux et a toujours travaillé pour unir la famille du taekwondo», témoigne le secrétaire général de la Fédération malienne de taekwondo (FEMAT), Maître Yacouba Traoré, ceinture noire, 5è dan. «Il prônait toujours l’union et avait une grande capacité d’écoute. Ce sont ces qualités qui lui ont permis d’avoir de bons résultats à la tête de la fédération», soulignera Maître Yacou qui connaît bien l’illustre disparu avec qui il travaillait pendant plus d’une décennie.
L’arrivée du corps de Mamadou Seydou Ly est prévu le jeudi à 14h et 24h plus tard, c’est-à-dire vendredi, l’oraison funèbre de celui qui occupait le poste de deuxième vice-président du Comité national olympique et sportif (CNOS) se déroulera sur le terrain Sakaly à 10h. Après la prière de vendredi, le natif de Médina-Coura (il est né le 24 juillet 1954) sera conduit à sa dernière demeure au cimetière de Niaréla. Mamadou Seydou Ly laisse derrière lui une veuve et sept enfants.
Dors en paix, Maître Ly.
Souleymane B. TOUNKARA



Coupe du Mali : POURQUOI LES QUARTS DE FINALE ONT ETE REPORTES ?

Les matches des quarts de finale de la coupe du Mali devaient se jouer dimanche et lundi ont été logiquement reportés à une date ultérieure. Les raisons, parce que les deux camps qui se disputent la présidence de la FEMAFOOT, ont fait chacun leur programmation et on s’est retrouvé avec deux programmes différents. En plus, les matches ont été programmés sur le même terrain (stade Modibo Keïta) et presqu’à la même heure.
Sur un programme on pouvait lire Djoliba-USFAS, dimanche 15 octobre, à 16h, au stade Modibo Keïta et sur un autre, Djoliba-COB, le même dimanche, à 17h, au stade Modibo Keïta. Face à cette situation, la direction nationale des sports et de l’éducation physique (DNSEP) a dû intervenir, en invitant les deux parties à suspendre toutes les activités «jusqu’à ce qu’une solution idoine soit trouvée». Dans ce communiqué signé du directeur national-adjoint de la DNSEP, Aliou Maïga on peut lire : «la direction nationale des sports et de l’éducation physique invite les tendances à s’abstenir de toutes activités de nature à entraver la cohésion nationale jusqu’à ce qu’une solution idoine soit trouvée. Aussi, la DNSEP demande aux parties de s’adresser au comité de suivi du protocole d’accord pour la suite à donner à cette affaire». A l’évidence, les deux camps ont accepté la proposition de la DNSEP, puisque tous les matches ont été reportés à une date ultérieure.

Ladji M. DIABY
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