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Guimba, candidat
Publié le mardi 17 octobre 2017  |  Le Reporter
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© Autre presse par DR
Le comédien malien Habib DEMBELE dit Guimba
Le comédien malien Habib DEMBELE dit Guimba au festival sur le Niger à Segou
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Le président Guimba national, Habib Dembélé, de son vrai nom, sera candidat à la présidentielle de 2018. L'homme nous a glissé l'information lors d'une causerie. Depuis un certain temps, ses amis et camarades avaient fait circuler l'information sous forme de rumeur. Mais finalement, il nous a saisi et donné les raisons de ce choix : faire mieux qu'en 2002 est le premier défi de l'un des meilleurs comédiens du Mali. Pour le reste, voici ce que lui-même dit : «Hello Kassim. Je pense que finalement je vais me présenter en 2018. Je n'ai aucun moyen d'avoir la caution et en plus, je ne crois pas avoir les signatures car, à mon avis, ça va être des signatures à vendre. N'ayant aucun sou, je ferai également une campagne sans argent. Je ne souhaite pas non plus que tu te sacrifies pour ma candidature qui est d'abord incertaine d'aboutir, car ta grande capacité a vraiment une valeur inestimable. Je suis sûr que tu seras de cœur avec moi dans tous les cas. Je voudrais aussi faire une campagne pour le Mali et non contre quelqu'un dans le plus grand respect possible. Nous en parlerons sûrement de vive voix. Je le rendrai officiel en début novembre Incha Allah.».
Un geste, un sens
Avec la rentrée scolaire 2017-2018, beaucoup de bonnes volontés ont gracieusement offert des fournitures scolaires aux enfants à travers le pays ; certains sont des hommes politiques, d’autres des opérateurs économiques et même de simples citoyens. Juste venir en aide aux enfants dont les parents n'ont pas de grands moyens. C'est ce que le PDG de Wassoul'or a fait au niveau de sa mine. Alou Boubacar Diallo explique le sens de son geste : «J'ai procédé ce matin à la remise d'un important don à la communauté vivant aux alentours de la mine d'or de Kodieran. Les lots sont constitués de vêtements pour enfants et adultes (hommes et femmes), de chaussures, de matériel scolaire et de denrées alimentaires qui ont été répartis entre plusieurs villages de la Commune du Gouandiaka. Au nom de la Fondation Maliba, je tiens à remercier Abdul Jabbar Al Sayegh et Olivier Couriol, mes amis et partenaires, qui ont largement participé à cet acte de solidarité.»
Destructions de cahiers «politisés»
À la faveur de la rentrée scolaire, il y a eu la distribution de 20000 cahiers pour les enfants de familles démunies. Si le geste est salutaire, force est de constater que les cahiers sont à l’effigie du président de la République, de son fils Karim, ou encore de Moussa Tembiné, député élu en commune V. Plusieurs personnes ont dénoncé cet état de fait. Aujourd'hui, plusieurs parents d'élèves sont gênés avec ce cadeau encombrant. Leurs enfants ne pouvant pas aller à l'école avec ces cahiers. Dans certaines rues et quartiers de Bamako, surtout en commune V, où des cahiers à l’effigie de Moussa Tembiné ont été distribués, suivant les conseils de leurs parents, des jeunes viennent de lancer le processus de destruction des cahiers «politisés». Ce n'est pas qu'à Bamako que les cahiers «politisés» ont été brûlés. Des jeunes de Tombouctou en ont beaucoup brûlés.
Le tombeau de l'AEEM
Le président de la République a reçu le jeudi 12 octobre 2017 le bureau de l'association des élèves et étudiants du Mali (Aeem) à Koulouba. Selon certains jeunes étudiants, qui ont pris part à la rencontre, le président IBK leur a dit que ce n'était pas le lieu de lui poser des questions sur la situation de l'école. Le président est revenu sur son parcours scolaire de brillant élève et étudiant de la Sorbonne. Après, il leur a dit qu'il avait un cadeau pour l'Aeem, une première au Mali qu'un président offre un véhicule au syndicat des élèves et étudiants. Car le premier véhicule que l'Aeem a possédé par le passé (pendant la transition de marque Nissan Patrol) n'a pas été offert par ATT. C’était un véhicule pour les membres du CTSP dont l'Aeem était membre. Dieu seul sait comment ce véhicule a fini. Ce que IBK vient de donner, c’est le tombeau de l'Aeem, car le secrétaire général de l'Aeem seul ne peut pas l'utiliser, encore moins les autres membres. Tout le monde sait que l'Aeem actuelle, c'est la violence sur la base de rien. Avec ce véhicule, une raison est vite trouvée. En tout cas, on se souvient que les relations entre le Premier ministre d’alors et l'Aeem étaient tendues. Le 7 février 1994, à la conférence de presse de l'Adema, IBK disait ceci : «Donnez-moi un mois et je vais briser le mythe de l'Aeem». La suite, on la connaît : nous avons fait de la prison et une année blanche.
Des notabilités inconnues
Il y a deux semaines, certains ressortissants de Koutiala sont venus rendre visite au président de la République. Histoire de le remercier pour ce qu'il a fait pour Koutiala. Cette visite nous rappelle celle d’habitants de la commune du Mandé, quand ATT était aux affaires. Lesquels étaient venus demander la construction de la route Bamako-Kangaba. Ce fut fait. Longue de 90 Km, cette route a été goudronnée par le soldat du développement. Aujourd'hui, Koutiala vient remercier IBK pour des travaux dont personne n'a connaissance. Peut-être des gestes qu'il aurait réalisés au bénéfice de certains. Pour certains habitants de Koutiala, ceux qui sont venus à Koulouba sont des notabilités inconnues. Personne ne les connaît. Certains sont fraîchement revenus de France, d'autres de Bamako et Sikasso. Pourtant, ces gens se disent notables de Koutiala.
Quelques acquis
Djeli Daouda Dembélé de San disait : «Tout ce que Dieu te donne, dit lui de te le donner pendant que tu es jeune. Tu auras la force, l'intelligence et en cas de faute ou d’erreur, on le mettra au compte de ta jeunesse». Le griot a vu juste et cela illustre à souhait l'engagement et la détermination du jeune maire de la commune VI du district de Bamako, Alou Coulibaly. Il a le soutien des jeunes, femmes et vieux de sa commune. Certains jeunes voient en lui un maire bâtisseur. Cela est visible avec les actes qu'il a posés en si de temps. «Il a posé des actes qui renforcent la confiance en lui placée», soutient notre confrère Seydou Oumar Traoré de la Radio Jekafo. Sa petite faute ne saurait justifier quoi que ce soit. «Il nous arrive très souvent des actes sociaux qui ne s'expliquent pas. Un maire est plus social que paperasse. La mairie se gagne par les urnes et non par les truchements politiques. Certains conseillers municipaux et adversaires politiques qui veulent l'éclabousser ont posé des actes un million de fois pires que ce petit manquement. Je suis habitant de la commune 6 depuis longtemps et je sais de quoi je parle» affirme-t-il.
Soul To Soul en taule
Alain Lobognon, un témoin des événements politiques en Côte d'Ivoire depuis 1990, trouve que harceler un citoyen pour atteindre un autre ne doit pas étonner. «Nous croyions que rien n’empêcherait plus la démocratie de s’exprimer en Côte d'Ivoire. Nous nous sommes trompés. Notre Ami et Frère Koné Kamaraté Souleymane a été fait prisonnier en 2017. La dernière fois qu’il fut emprisonné, c’était le 4 décembre 2000. Comme crime, il dénonçait le rejet arbitraire par la Cour suprême, de la candidature comme député à Kong du président du RDR. Il est aujourd’hui privé de liberté, non pas pour ce qu’il lui serait reproché, mais pour contrer une opinion politique contraire. Témoin des événements depuis le 19 septembre 2002, l’arrestation de Koné Souleymane marque l’apogée de l’ingratitude politique en RCI. Je reste persuadé que le choix politique d’un citoyen ne doit pas être un crime dans une Côte d'Ivoire où l’encre de l’histoire est fraîche. Koné Souleymane, le militant RDR que j’ai connu depuis 1998, est aujourd’hui un prisonnier politique dans les geôles du RDR. Koné Souleymane responsable d’un complot contre l’Etat de Côte d'Ivoire? Non ! C’est impensable et l’accusation le sait. Ces épreuves ne nous empêcheront pas de continuer notre combat pour la Paix et la Réconciliation en Côte d'Ivoire. Comme le dit le PAN Guillaume K. Soro : «N'arrive aux hommes que ce que Dieu permet. Dieu bénisse la Côte d'Ivoire. Dieu bénisse les Ivoiriens».
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