Ouagadougou – Le président burkinabè Blaise Compaoré a estimé samedi à Ouagadougou qu’il faudra encore faire « avancer » le dialogue entre les communautés et les forces politiques maliennes également, pour créer des conditions propices aux prochaines élections maliennes.
« Aujourd’hui nous savons qu’il reste encore à avancer vers un dialogue entre les communautés, entre les forces politiques au Mali, afin de pouvoir créer les conditions pour des élections qui permettront de légitimer davantage les institutions », a déclaré le président Compaoré, médiateur de l’Afrique de l’ouest dans le conflit malien, après une rencontre avec le président en exercice de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) et président du Togo, Faure Gnassingbé.
« Je pense que la situation (au Mali) a beaucoup évolué dans le bon sens » a indiqué M. Compaoré, estimant par ailleurs que le vide qui sera laissé par le retrait des troupes françaises au Mali pourrait être comblé par les troupes ouest africaines.
« Les combats qui restent à mener sont des combats très résiduels pour lesquels les forces de la CEDEAO se préparent à assumer leur responsabilité, dans le cadre du mandat des Nations unies », a-t-il dit.
« Dès le départ, a-t-il poursuivi, il n’avait pas été question, du point de vue des autorités maliennes à l’époque, d’une intervention de la CEDEAO. C’est dire que la CEDEAO a mis beaucoup plus de temps à se préparer par rapport aux autres forces notamment françaises » (mais) aujourd’hui, il est certain que ces forces commencent à être plus prêtes pour ce genre de responsabilité », a-t-il soutenu.
Le Mali secoué par une rébellion suivie d’un coup d’Etat militaire en 2011, se prépare pour l’organisation d’élections présidentielle et législatives entre le 7 et le 21 juillet 2013.
ALS/AMKOuagadougou, 13 avril 2013 (AIB) – Le président burkinabè Blaise Compaoré a estimé samedi à Ouagadougou qu’il faudra encore faire « avancer » le dialogue entre les communautés et les forces politiques maliennes également, pour créer des conditions propices aux prochaines élections maliennes.
« Aujourd’hui nous savons qu’il reste encore à avancer vers un dialogue entre les communautés, entre les forces politiques au Mali, afin de pouvoir créer les conditions pour des élections qui permettront de légitimer davantage les institutions », a déclaré le président Compaoré, médiateur de l’Afrique de l’ouest dans le conflit malien, après une rencontre avec le président en exercice de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) et président du Togo, Faure Gnassingbé.
« Je pense que la situation (au Mali) a beaucoup évolué dans le bon sens » a indiqué M. Compaoré, estimant par ailleurs que le vide qui sera laissé par le retrait des troupes françaises au Mali pourrait être comblé par les troupes ouest africaines.
« Les combats qui restent à mener sont des combats très résiduels pour lesquels les forces de la CEDEAO se préparent à assumer leur responsabilité, dans le cadre du mandat des Nations unies », a-t-il dit.
« Dès le départ, a-t-il poursuivi, il n’avait pas été question, du point de vue des autorités maliennes à l’époque, d’une intervention de la CEDEAO. C’est dire que la CEDEAO a mis beaucoup plus de temps à se préparer par rapport aux autres forces notamment françaises » (mais) aujourd’hui, il est certain que ces forces commencent à être plus prêtes pour ce genre de responsabilité », a-t-il soutenu.
Le Mali secoué par une rébellion suivie d’un coup d’Etat militaire en 2011, se prépare pour l’organisation d’élections présidentielle et législatives entre le 7 et le 21 juillet 2013.