Mauvais temps à la Douane malienne : Ce que le régime veut selon des syndicalistes

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Publié le jeudi 19 octobre 2017 | Nouveau Réveil

© aBamako.com par A S
7eme rencontres régionales des Douanes de l’Afrique occidentale et centrale
Bamako, le 24 octobre 2016 la rencontres régionales des Douanes de l’Afrique occidentale et centrale s`est tenu a Bamako

À la douane malienne, les disciples de St Mathieu ont perdu le sourire selon un responsable du Syndicat des douanes du Mali. « La douane se porte bien mais le moral du personnel de cette administration n’est pas très haut. Le moral est bas » a signalé, l’inspecteur des douanes à la tête d’un Bureau à la Direction générale des Douanes, que nous avons rencontré le dimanche.
En ce qui concerne les raisons de cette humeur maussade des agents du poumon de l’économie malienne, il a expliqué qu’ils sont restés pendant longtemps sans un minimum pour l’amélioration des conditions de travail.
Entre autres, il a évoqué l’absence de textes régissant le bon fonctionnement de l’administration douanière à la merci des humeurs politiques et des positionnements incongrus à des postes de responsabilités qui se sont matérialisés par la déclaration de biens des fonctionnaires des douanes. Selon, lui la douane était laissée pour compte. Toutefois, se réjouit-t-il « il y a des signes annonciateurs » d’un lendemain meilleur avec l’adoption de la loi sur le statut des forces de sécurité et paramilitaires.
« Aujourd’hui, on nous met à l’aise pour pouvoir réclamer un certain nombre de choses » a-t-il dit.
Le syndicaliste confie que le Président IBK a affiché une volonté de collaborer avec la douane malienne pour atteindre l’ultime objectif de développement. « Il –le Président IBK –veut que les agents de la Douane l’aide à développer le pays » a confié notre gabelous en chef selon qui le Président de la République a assuré qu’il réserve de bonnes surprises aux douaniers en cas d’abondante recette. Le Président a aussi prévenu qu’il ne lésinera pas sur les sanctions au besoin. Pour le syndicaliste, « Il n’y a pas de baisse de recettes mais il y a contre-performance » due entre autre à la situation de l’intérieur du Mali.
Cyrille Coulibaly

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