Silencieuse depuis le sursis du projet de la révision constitutionnelle, l’opposition républicaine et démocratique a dans son ensemble décidé de sortir de son sommeil profond pour se prononcer sur certains sujets phares qui touchent la vie de notre nation que sont l’audit du fichier électoral ; l’insécurité grandissante et la politisation de l’école par le régime d’IBK.
A moins d’un an des élections présidentielles, les frasques du régime se multiplient. Son refus de faire l’audit du fichier électoral ; son silence sur la campagne d’inscription sur le fichier électoral ; l’insécurité grandissante qui règne au Nord comme au centre du Pays ; la politisation de l’école en ces derniers jours prouvent combien nous sommes face à un régime limité.
D’abord l’audit du fichier électoral, il doit impérativement être fait pour qu’il n’y est pas de doute sur la transparence des élections à venir. Les partis ont un grand rôle à jouer pour pousser le gouvernement à faire l’audit du fichier pour éviter toute crise poste électorale car sans cet audit, la transparence des élections est mise en cause.
En ce qui concerne l’insécurité, elle est grandissante même si les gouvernants refusent de l’admettre. Au de-là du Nord, certaines zones dans le centre sont invivables à cause de l’insécurité qui y règne. Dans la région de Mopti, plus de deux cent écoles sont fermées dues à l’insécurité et les mouvements sont interdits dans toute la région à partir de 18 heures.
Quant à l’école, le régime la bafoue par des grèves des différents syndicats des enseignants et la politise pour se faire un électorat en 2018.
Face à toutes ces difficultés que connait le Mali, les partis politiques aussi bien que la société civile malienne doivent aussi conjuguer leurs efforts pour sauver le Mali.
Donc c’est pour donner son avis sur toutes ces dérives, d’après une source fiable, que l’opposition va organiser une conférence de presse ce lundi 24 octobre à la maison de la presse pour édifier les journalistes sur les démarches qu’elle a entreprise pour le bonheur de tous les enfants du Mali.