Dans notre parution N°227 du 21 Septembre 2017 nous avons déclaré qu’il ya une corruption à grande échelle au niveau de la direction générale de la protection Civile du Mali.
Notre information est fondée et nous n’avons d’autre choix que d’éclairer la lanterne d’une opinion qui éprouve de plus en plus de la lassitude vis-à-vis d’une presse en qui elle n’a plus confiance. Nous ne sommes pas animés de mauvaise foi. La vie privée d’un individu est sacrée et nous respecterons cela. Mais quand nous avons des informations sur des cas de détournement à la pelle nous serons intraitables. En effet la corruption est devenue le sport favori de certains cadres au Mali. Sans salir l’image de la protection civile qui malgré des moyens dérisoires fait un travail impeccable pour soulager les souffrances des citoyens nous dénonçons avec force l’attitude de ce gestionnaire qui en un laps de temps a pu se taper trois immeubles comment ? C’est là toute la question. Les plus hautes autorités du pays ont souhaité que la presse ne soit pas complice de ces sangsues d’une autre nature. C’est suite à une investigation poussée que nous avons su que l’immeuble qui a été bâti à Kalabancoro-Koulouba rue 633 est bel et bien la propriété d’un gestionnaire de fonds de la protection civile. Deux autres sont en chantier. Dans un pays où le salaire, les primes, les indemnités sont connus. Il s’agit pour les structures en charge de la lutte contre la corruption de vérifier l’origine des fonds de ces bandits financiers. Le coup global de ces immeubles s’élève à plus de 255 millions de nos francs. Cet acte ignoble intervient à un moment où le vérificateur général vient déposer sur la table du président de la République son dernier rapport sur les malversations financières qui fait état de la disparition de plus de 70 milliards de nos francs. Un crime pour pays dont le budget ne dépasse pas le budget du Real de Madrid un club de football espagnol. Dans no prochaines parutions nous reviendrons plus en détail sur cette information qui suscite de plus en plus la curiosité de l’opinion publique. Vous allez connaitre enfin le nom de ce Monsieur qui n’a pas pitié de ce qui reste de ce pays.