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Candidat Adema à la présidentielle : La Conférence nationale avalise le choix de Dramane
Publié le lundi 15 avril 2013  |  Le Prétoire


© aBamako.com par A S
Conférence nationale de l`Adema-Pasj
Bamako, le 14 avril 2013 au CICB. Les militants et sympathisants de l`Alliance pour la Démocratie au Mali-Parti Africain pour la Solidarité et la Justice (Adema-Pasj), ont tenu une conférence nationale au cours de laquelle ils ont investi Dramane Dembélé comme candidat du parti pour les présidentielles de juillet 2013.


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Réunie hier, au Centre international de conférence de Bamako, la 2ème Conférence nationale du parti a entériné le choix qui lui a été présenté par le Comité exécutif, à savoir que Dramane Dembélé est le candidat de l’Adema à la prochaine présidentielle.
On rappelle qu’il y a quelques jours, la Commission des bons offices mise en place pour faire le choix du candidat, avait annoncé sa préférence, non moins dans la douleur, sur Dramane Dembélé au détriment des 18 autres postulants, dans le cadre de la présidentielle de juillet 2013. Sauf que ce choix, accepté par le Comité exécutif du parti après moult tractations, devait avoir le quitus de la Conférence nationale pour être définitif. C’est justement pour cet exercice que cette instance du Pasj se réunissait hier dimanche, à l’ex-palais des congrès. Ainsi, après une journée de débats, la Conférence nationale du parti, qui a réuni plusieurs cadres et militants venus de l’intérieur comme de l’extérieur du Mali, a retenu, sans surprise, le choix à lui présenté par le Comité exécutif, en l’occurrence Dramane Dembélé.

Aux yeux du président par intérim, il ne s’agissait pas d’un exercice ordinaire en ce sens qu’il ne répond pas au schéma habituel des conférences annuelles. Mais aussi et surtout par l’enjeu qu’il représente pour le parti et pour notre pays. «Son objet est plus que sensible, délicat et peut être périlleux dans certains cas», a estimé Ibrahima N’Diaye. De son avis, choisir un candidat pour être le président d’un parti ou pour jouer le premier rôle à la tête d’un Etat, a toujours été un exercice difficile. Surtout dans un contexte où la crise a bouleversé tous les équilibres, notamment politique, sécuritaire et socioéconomique.
L’Adéma, à l’image du Mali, est toujours menacée dans son existence car, dit-il, à moins de trois mois du premier tour de l’élection présidentielle, le parti en est à ce jour à se demander qui sera son candidat. Après avoir jeté un regard sur la crise multidimensionnelle que traverse notre pays et souligner les attentes des Maliens, Iba N’Diaye a laissé entendre que la décision du Comité exécutif de présenter un candidat interne à la future élection présidentielle est un acte courageux. Pour lui, cette démarche permet au parti de retrouver la normalité et constitue à la fois un risque certain et un défi majeur que le CE s’est proposé de conjurer. Et la création de la Commission de bons offices participait de cette volonté d’éviter l’affaiblissement du parti.

A présent, il est question, au cours de la conférence d’hier, d’écouter les angoisses des militants et militantes du parti, mais surtout de mettre hors de danger le parti. Le choix du candidat fait de la présente conférence, aux yeux du président intérimaire de l’Adéma, un moment crucial pour la raison qu’il s’agit du dernier maillon d’une chaîne. «Le Comité exécutif a fait son choix et il vous demande de la valider », a-t-il lancé. Au sortir de cette conférence, l’Adéma, dit-il, aura choisi son candidat et veillera à ce qu’il bénéficie du soutien et de l’accompagnement de tout le parti, tel que souhaité par les militants du parti. C’est pourquoi, tout en souhaitant que le consensualisme prévale, Iba N’Diaye a exprimé son désir de voir une nouvelle étape s’ouvrir dans la marche vers la reconquête du pouvoir par le parti.

Bakary SOGODOGO

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