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Assemblée Nationale du Mali : Une crise de trésorerie sans précédent !
Publié le vendredi 20 octobre 2017  |  L'Intelligent Mali
Première
© aBamako.com par mouhamar
Première session de la nouvelle législature
Bamako, le 22 janvier 2014 à l`hémicycle. Les nouveaux députés issus des dernières législatives étaient en session extraordinaire pour l`élection du président de l`assemblée nationale et la composition des groupes parlementaires
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C’est la plus mauvaise gestion de la questure de l’Assemblée Nationale depuis l’avènement de la démocratie au Mali en 1992, la deuxième institution de la république est confrontée à un manque de liquidité dû à la mauvaise gestion d’un élu et en particulier le questeur de l’Assemblée Nationale du Mali, l’honorable Mahamadou Diarrassouba. De quoi s’agit-il ?

A l’assemblée Nationale du Mali, la gestion est opaque et cette gestion est source de corruption du fait que c’est un élu qui est questeur, c’est-à-dire qui gère à sa guise l’argent de la deuxième institution du pays. Dans chaque pays, chaque assemblée nationale dispose d’un questeur et ce dernier est chargé de la gestion des fonds de l’institution, diffèrent des autres pays où il y a des directions administratives et financières qui sont chargées de la gestion sous la supervision du secrétaire général. Cette gestion est devenue source de polémique ; comment un élu peut se retrouver avec une liquidité de 600 à 800 millions de francs CFA et cette somme devrait être utilisée dans les règles de l’art. C’est-à-dire soit par chèque ou par virement concernant toute opération. Le hic est que l’honorable Mamadou Diarrassouba gère à sa guise et en cas où l’Assemblée ne dispose pas de liquidité, il fait appels aux opérateurs économiques pour renflouer les caisses. Si l’assemblée Nationale a besoin de 100 millions, l’opérateur débloque la dite somme en contrepartie il sera rembourser à 150 millions ce qui fait qu’arrivé à un moment, l’institution est bloquée, les dettes s’enchaînent et les opérateurs n’arrivent pas à se faire rembourser. Les mêmes opérateurs se trouvent bloqués et les difficultés s’installent entre la questure et les fournisseurs.



L’Assemblée Nationale devrait être gérée comme la présidence et les autres institutions de la république, avec des DAF qui sont chargées de la gestion des fonds alloués et qui sont soumis à un contrôle. Comment une institution aussi importante comme l’AN se trouve dans cette situation alors qu’il y a aussi une direction administrative et financière ? Les choses sont tellement biaisées qu’un enseignement de premier cycle par formation et de second cycle par avancement se voit confier à la gestion de plus de 15 milliards par an et c’est normal que les problèmes se posent. Les règles de gestion devraient changer pour que les fonds publics soient gérés de manière saine et avec des contrôles pour jeter un œil sur ces fonds qui sont très mal gérés.

Diakaridia CAMARA
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