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Gouvernement Abdoulaye Idrissa Maïga II : Pourquoi le toilettage s’impose !
Publié le vendredi 20 octobre 2017  |  L'Intelligent Mali
Primature:
© aBamako.com par Momo
Primature: La passation de pouvoirs entre le PM sortant Modibo Keita et le PM entrant, Abdoulaye Idrissa Maïga
Bamako, le 10 janvier 2017. La passation de pouvoirs entre le Premier ministre sortant, Modibo Keitaet le Premier ministre entrant, Abdoulaye Idrissa Maïga a eu lieu ce lundi à la Primature.
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Après quelques mois de prise de fonction effective du gouvernement Abdoulaye Idrissa Maïga, l’on est en passe de se demander si réellement certains membres de cette équipe gouvernementale méritent d’être là où ils sont, tellement ils sont nuls et incompétents à exercer la fonction ministérielle. Il est nécessaire et impérieux en ce moment précis de constater l’incapacité de certains membres du gouvernement et de les débarquer pour qu’enfin les programmes puissent continuer pour le bon fonctionnement du pays. Il y a des ministres qui ont des agendas cachés, d’autres en ont tellement qu’ils veulent créer des problèmes au pays avant de s’en aller comme si rien était et ils prétendent lorgner le fauteuil du président IBK. Peut-on continuer à lorgner Koulouba et en même temps être dans le bateau du PM Abdoulaye Idrissa Maïga ? La réponse est non ! Qui sont ces ministres à débarquer très vite pour que les choses puissent avancer ?
Les partants !



Le premier de ces ministres partants n’est autre que celui des sports Ousseyni Amion Guindo, le pire ministre que le Mali démocratique n’ait jamais eu à part Mamadou Dipa Fané qui a été renvoyé pendant la Transition pour incompétence avérée. Il voulait le ministère des transports et en même temps au cours de la rentrée de son parti la Codem il a laissé entendre qu’il laisse en suspens sa participation aux présidentielles pour 2018. Autrement dit, il fait de la surenchère pour avoir des postes juteux sans oublier qu’il n’a aucun niveau réel pour devenir ministre. Dans un pays où aucune enquête de moralité n’est menée en amont pour connaitre la moralité de nos ministres, les scandales se suivent et se succèdent. Au-delà des résultats sportifs des différentes fédérations et autres associations nationales, les crises éclatent de jour en jour et le pire est à craindre car sous chaque crise se trouve la main cachée du ministre des sports. Que ce soit en football, natation, athlétisme, hippisme, etc… les crises n’en finissent plus et la dernière en date est le football où il continue à soutenir mordicus les frondeurs de notre sport roi. D’ailleurs à ce niveau, les mauvaises langues parlent d’une histoire de fesses. Des chargées de missions renvoyées, des directeurs nationaux des ports nommés en dehors des cadres du ministère des sports et surtout un magistrat qui n’a rien à voir avec l’éducation physique à qui le poste leur revient de droit. Il est nécessaire de le libérer pour que nos fédérations aient la paix et la tranquillité et qu’il se consacre à sa campagne de 2018.

En plus du ministre des sports, le ministre des finances aussi semble-t-il veut partir du fait de ses difficultés avec le Premier Ministre et surtout on lui impose de payer des dettes intérieures montées de toutes pièces et ne disposant d’aucun dossier sérieux pour être payées. C’est le fait de fournisseurs qui créent de vrais faux dossiers pour avoir de l’argent et à cette fin, les rencontres avec les politiques sont organisées pour obtenir gain de cause. Des problèmes de passation de marchés surgissent aussi à tort ou à raison, si bien que le Ministre CISSE semble jeter l’éponge. Une véritable mafia qui ne dit pas son nom et qui met à mal l’un des meilleurs ministres de l’économie et des finances sous IBK. Des cadres du parti présidentiel sont aussi partants, comme le ministre des transports Me Baber Gano. L’avocat a eu toutes les peines pour gérer le problème des aéroports du Mali ; il peine à imposer sa marque, on a l’impression que le fait d’être ministre lui a fait perdre la pédale avec des propos très peu courtois quand il défend un dossier tel que le referendum, sur une chaine internationale. A côté de lui, son collègue Maouloud Ben Kattra, une fois nommé ministre, ses clubs de soutien surgissent partout, on ne sait même pas s’il a des ambitions présidentielles. Et ces clubs sont aussi financés par son département de tutelle. Une situation qui le met en mal avec le gouvernement et le président IBK. Il gère mal et très mal d’ailleurs son département et ne se soucie guère de l’image dégoutant qu’il renvoie.

Autres ministres annoncés partants, entre autres, Tiéna Coulibaly (changement de poste), Tiéman Hubert Coulibaly, Mme Racky Talla, Mme Ly Taher Dravé, le ministre de l’équipement et du désenclavement, etc. En somme, une vingtaine de ministres sont annoncés partants, mais le dernier mot appartient à l’homme de Koulouba qui veut voir clair, connaître ses véritables soutiens avant de se lancer pour un second et dernier mandat.

Dia
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