La Mission des Nations Unies pour la Stabilisation est en passe de devenir de la déstabilisation si l’on ne prend garde, car les obsédés sexuels de la MINUSMA recrutent des jeunes filles maliennes pour les exploiter sexuellement et non leur donner du travail. Quand les désirs sexuels ne sont pas remplis, nos pauvres sœurs se retrouvent dans la rue et pourtant les contrats sont bel et bien signés avec un début et une fin. Malheureusement au Mali la MINUSMA n’a cure du droit et devoir et tout est fait pour parvenir à leur fin. Voici la mission onusienne la plus scandaleuse en Afrique et au Mali, le sexe avant et le travail après, nos autorités sont interpellées face à cette situation qui pourrit la vie des centaines de maliennes.
La MINUSMA est pleine d’obsédés sexuels et les travailleurs de la mission onusienne recrutent nos sœurs, filles et épouses non pas pour travailler mais servir leurs désirs sexuelles. Ça commence à pourrir par des renvois inexpliqués et des contrats qui n’aboutissent jamais et les autorités maliennes sont interpelées. Il y’a de cela quelques jour, une fille d’un quartier de la commune VI du district de Bamako nous a raconté la mésaventure à laquelle elle a été confrontée à la Minusma. Elle venait d’obtenir un contrat de 8 mois renouvelable et chaque jour, ce sont des avances faites à la fille et cette dernière ne cède pas et au bout de deux mois, on la signifie que son contrat est terminé et pourtant, elle a bien signé un contrat de 8 mois noir sur blanc. Mais elle n’arrive pas à comprendre pourquoi son contrat se termine de sitôt. Elle tente de voir en vain son chef de section qui refuse de la recevoir et c’est une autre personne qui fait savoir à la fille en termes très clairs qu’elle n’a pas été gentille. Autrement dit, elle n’a pas donné son corps. La pauvre désabusée, sans trouver quelqu’un à qui elle peut se confier, se trouve dans la détresse, les va-et-vient ne cessent et rien n’y fait. Elle est dans la tourmente totale. Elle dit attendre toujours le jour où elle va rencontrer le chef de la MUNISMA pour exposer son problème, mais toutes les portes sont fermées et elle est dans le désarroi total. Cette fille risque d’être surmenée si rien n’est fait. Alors question : la direction du travail est-elle au courant de ces contrats de courte durée qui n’arrive jamais à termes ? Ces contrats de la mission onusienne sont-ils conformes aux textes du travail au Mali ? Ces différentes questions méritent une réponse de la part de nos autorités et particulièrement le ministère de l’emploi et de la formation professionnelle.
S’il faut que les missions onusiennes viennent dans nos différents pays pour nous aider et si elles créent des situations révoltantes, à quoi servent ces missions ? Aujourd’hui tout le monde est d’accord que la MINUSMA ne joue pas franc jeu avec le peuple malien, à cela s’ajoute ces situations qui obligent nos sœurs, épouses et files à donner leurs corps pour avoir de l’emploi. Cela est-il digne des pays amis qui sont venus pour la plupart nous aider ? Une enquête s’impose pour que justice soit faite et nous signons et persistons sur l’existence de ces fameux contrats de 8 mois dont nous avons une copie. Que fait le ministre du travail dans tout ça ?