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Que sont ils devenus ? Penda N’Diaye dite Pinpin : basketteuse et Onusienne
Publié le samedi 21 octobre 2017  |  Aujourd`hui
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Ancienne basketteuse, ancienne fonctionnaire internationale et aujourd’hui entrepreneure, Penda N’Diaye dite Pinpin est une femme battante, qui s’est donnée les moyens de ses ambitions. L’ancienne sociétaire du Djoliba et de l’équipe nationale fait partie de cette génération qui a tracé les sillons de l’histoire des Rouges de Bamako avec les Adiza Maïga, Salamata Maïga dite Bébé. Les pressions familiales pour cause d’études ne l’ont pas empêchée de se faire un chemin dans le gotha du basketball malien. C’est une dame toujours coquette, en bonne santé, que nous avons rencontrée, à son complexe hôtelier Résidence Margot, sis à Badalabougou. Elle revient sur toutes les facettes de sa vie sportive et professionnelle, et dévoile son projet à l’endroit des anciens sportifs.
En s’entretenant avec Penda N’Diaye dite Pinpin, nous avons relevé que son histoire est partagée entre sa carrière au Djoliba et en équipe nationale, ses études et le duel à distance entre son oncle (soucieux de ses études), et Tiécoro Bagayoko (qui veillait à son assiduité dans le sport et ne voyait que le Djoliba AC et l’équipe nationale).



Mon oncle et Tiécoro

Pour cela, l’ancien directeur de la Sûreté nationale était prêt à persécuter quiconque s’opposait aux intérêts du sport malien en général et ceux du Djoliba AC en particulier. Ceux qui ont vécu ces moments du Comité militaire de libération nationale ne diront pas le contraire. Pourtant Pinpin a géré tous ces paramètres pour finalement s’en sortir avec un diplôme de l’école de Médecine et une riche carrière sportive. Penda N’Diaye appartient à cette génération de basketteuses qui a savouré le règne de l’ancien directeur des Services de sécurité. La seule ombre de Tiécoro Bakayoko qui planait partout où le Djoliba évoluait, constituait une motivation supplémentaire pour ces joueuses. Autant il cajolait ces dames, autant certains de ses agissements les agaçaient. Et pratiquement, Pinpin était la seule joueuse qui lui tenait tête. Et pour cause : une relation de cousinage la liait à une des épouses de Tiécoro. Voilà pourquoi elle n’avait aucune gêne, quand elle répliquait à certaines actions de celui qui était surnommé “Django“. La clarté du récit écarte tout doute, surtout que toutes les anecdotes de Pinpin sont liées aux relations tendues entre son oncle et l’ancien directeur des Services de sécurité.

Notre héroïne se rappelle comme si c’était hier qu’un jour à la veille des compositions, son oncle lui avait interdit le terrain. Malheureusement, le Djoliba devait jouer dans la semaine contre l’AS Réal. Pendant le match, le Djoliba était mis en difficulté. Assise dans les gradins pour assister à la rencontre, Tiécoro Bakayoko vint la voir et lui intima l’ordre de descendre pour s’habiller et renverser la tendance. Mais elle a refusé parce que convaincue que son oncle serait sans état d’âme, si jamais elle désobéissait à ses instructions.
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