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Ndiaye né pour marquer, prêt pour gagner
Publié le samedi 21 octobre 2017  |  fifa
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Il a à peine 17 ans, et si vous ne le connaissez pas, c’est normal, puisque Lassana Ndiaye n’est pas encore un habitué des gros titres. "C’est la première interview de ma vie", avoue l’attaquant du Mali à FIFA.com.

Même ses coéquipiers ne le connaissaient pas il y a encore quelques mois, puisqu’il a intégré la sélection U-17 quelques jours avant la Coupe d’Afrique des Nations U-17 de la CAF, qualificative pour la Coupe du Monde de la FIFA, Inde 2017.

Mais après quatre matches en Inde, son nom est désormais sur toutes les lèvres de ceux qui suivent le tournoi, et probablement dans les carnets de nombreux recruteurs assis dans les tribunes…

Carte d’identité
Nom, Prénom : Ndiaye, Lassana
Né le : 3 octobre 2000
Club : Guidars
Matches joués : 4
Buts : 5

Vous avez bien lu les deux dernières lignes : Lassana tourne à une moyenne d’un but toutes les 66 minutes, et explique presque à lui seul comment les Aiglonnets ont franchi la phase de groupes et les huitièmes de finale pour se présenter en quart de finale face au Ghana.

Le Mali aime attaquer - 107 tirs depuis le début du tournoi - et Ndiaye adore marquer. "Depuis que je suis tout petit, dans la rue, et après dans mon centre, je marque plein de buts. C’est à chaque fois le même plaisir. C’est pour ça que je joue au football, pour marquer des buts", lâche-t-il dans un grand sourire, visiblement à l’aise pour sa grande première devant un micro.

Ce sera encore son objectif face à des Black Starlets qui sont tout sauf des inconnus pour Ndiaye et les siens. "Nous les avons battus en finale de la CAN (1:0), et lors d’un match amical avant de venir en Inde", rappelle l’attaquant, qui cite Samuel Eto’o comme modèle, n’oubliant pas de préciser qu’il a inscrit un but à l’occasion de cette victoire 2:1. "Ils sont très rapides. Quand ils récupèrent le ballon, ils arrivent très vite devant le but. Nous aussi nous sommes très forts offensivement, mais défensivement, il faut qu’on progresse, sinon ça va être difficile."

S’il avoue commencer à s’imaginer un titre de meilleur buteur de la compétition - "J’en serais très heureux et très fier" -, il assure pourtant qu’il serait prêt à ne plus trouver le chemin des filets en Inde. Mais à une seule condition : "Si je ne marque plus un seul but, mais qu’on gagne la Coupe du Monde, ça me va très bien !"



Une vie de football
Hier…
"J’ai commencé à jouer dans la rue, je jouais tout le temps, et petit à petit, il y a des gens qui venaient voir mon père pour lui dire : "Ton fils, le petit Lassana, il ne peut plus jouer ici, il faut qu’il aille dans un centre, il est très fort." Alors, mon père m’a inscrit au centre Guidars. Maintenant, je travaille dur parce que je veux devenir un grand professionnel, mais sans jamais perdre le plaisir."

Aujourd’hui…
"On a fait un match contre le Stade Malien, et le sélectionneur Jonas Komla était là. Après le match, il a dit à mon entraîneur qu’il voulait que je vienne en sélection. Mais la première fois que je suis venu, il m’a dit que j’étais trop petit. J’étais très fâché, mais je savais que ça pouvait arriver, que dans le football rien n’est facile. Quelques mois après, il m’a rappelé pour me dire que finalement, je pouvais les rejoindre et à m’entraîner avec eux. Comme j’ai un peu grandi entre temps, j’étais très heureux. Aujourd’hui, je suis à l’aise dans cette équipe, je sens que j’ai des responsabilités et mes coéquipiers me font confiance pour marquer des buts."

Demain…
"J’ai un grand frère et deux petites sœurs, mais je suis le seul à jouer au football. Nous venons d’un milieu modeste, alors j’espère qu’un jour je deviendrai professionnel et que je pourrai tous les aider."
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