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Sortie de crise : L’ultimatum de l’Onu aux signataires de l’accord
Publié le lundi 23 octobre 2017  |  L’Indicateur Renouveau
Cérémonie
© aBamako.com par DR
Cérémonie de signature de l`accord de paix au Mali.
Bamako, le 20 juin 2015 au CICB. La rébellion à dominante touareg du nord du Mali a signé à Bamako l’accord de paix entériné le 15 mai par le camp gouvernemental et la médiation internationale.
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Devant les journalistes, les diplomates des 15 pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont manifesté samedi son “impatience” aux signataires de l’accord de paix au Mali de 2015, à propos des retards dans l’application de cet accord. Ils exigent que « de nouvelles avancées concrètes, importantes, irréversibles, pourront être réalisées dès les semaines qui viennent et en tout état de cause avant la fin de l’année”
A l’initiative notamment de la France, qui préside en octobre le Conseil de sécurité, les ambassadeurs des 15 pays siégeant au Conseil ont visité la semaine dernière le Mali, la Mauritanie et le Burkina Faso, membres du G5 Sahel avec le Niger et le Tchad.



Au Mali, ils n’ont pas caché “leur profonde préoccupation à l’égard de la persistance de retards importants dans la mise en œuvre de dispositions centrales de l’accord, préoccupation aussi face au risque que, sans nouvelle dynamique positive, les progrès réalisés jusqu’ici soient perdus”. C’est ce qu’a déclaré à la presse samedi à Bamako l’ambassadeur de France à l’ONU, François Delattre.

« Ils ont également appelé les signataires à “prendre d’urgence des mesures concrètes sur plusieurs point très précis”, a-t-il ajouté.

“Nous espérons que de nouvelles avancées concrètes, importantes, irréversibles, pourront être réalisées dès les semaines qui viennent et en tout état de cause avant la fin de l’année”, a insisté l’ambassadeur français.

“Plus de deux ans après la signature de l’accord, il est désormais plus que jamais temps d’avancer, d’avancer fortement, d’avancer concrètement, d’avancer rapidement dans la mise en œuvre de l’accord de paix. (…) La fenêtre d’opportunité pour avancer est aujourd’hui étroite, il faut avoir le courage de le dire”, a martelé M. Delattre.

MD
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