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Formation : Des journalistes maliens à l’école de l’OMVS
Publié le lundi 23 octobre 2017  |  Le 22 Septembre
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Ils ont été édifiés sur l’organisation, son fonctionnement, et ses réalisations, les avantages pour les pays membre de l’OMVS, et les difficultés liées à la mise œuvre de certains de ses grands projets




Le réseau malien des journalistes pour les activités de l’OMVS (REJAO-Mali), en collaboration avec l’OMVS a organisé les 19 et 20 octobre dernier à la Maison de la presse de Bamako, un atelier de sensibilisation et de formation sur les missions, programme, et les réalisations de l’OMVS.

L’ouverture des travaux de cette rencontre a été présidée par la Coordinatrice de la Cellule OMVS Mali, Mme Ly Fatoumata Kane. C’était en présence du Directeur général de la Société de gestion et d’exploitation du Barrage de Manantali, Afo Maiga, de la cheffe de la cellule de Communication,……..et de son assistante, Sokhna Aminata Lo Mbaké Diop, et du représentant du président de REJAO-Mali, David Dembélé, ainsi qu’une cinquantaine d’homme de medias.

En plantant le décor de la rencontre, David Dembélé a salué la présence massive des participants. Toute chose qui témoigne selon lui, de leur intérêt pour l’organisation sous régionale (OMVS), et de leur souci d’enrichir leurs connaissances sur les enjeux, les besoins et les réalisations de l’OMVS.

Rappelons que l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS) est un organisme du bassin crée en 1972 par le Mali, le Sénégal, et la Mauritanie. Elle est née des cendres de son ancêtre, l’organisation des Etats Riverains du Sénégal (OERS), qui avait été créé un 24 mars 1972 presque pour les mêmes missions. Il s’agit, entre autres de réaliser l’autosuffisance alimentaire pour les populations du Bassin ; de réduire la vulnérabilité des économies des Etats membres face aux aléas climatiques ainsi qu’aux facteurs externes ; d’accélérer le développement économique des Etats membres ; préserver l’équilibre des écosystèmes dans la sous-région et plus particulièrement dans le bassin ; s’sécuriser et améliorer les revenus des populations de la vallée.

Au plan institutionnel, c’est la conférence des chefs d’Etats et de Gouvernement qui est au sommet de la hiérarchie. Il est suivi par le Conseil des ministres. Et en bas, le Haut-Commissariat qui, à son tour a des bras tels que le Commissariat permanent des eaux, et le Comité du Bassin. Ces deux structures coiffent à leur tour, les trois bras nationaux de l’institution. Il s’agit du SOGENANAV au Sénégal, de la SOGEM au Mali, et de la SOGED, en Mauritanie.

Plusieurs communications ont été présentées au cours des travaux de la rencontre. Les mots inauguraux ont été prononcés par la Coordinatrice de la Cellule OMVS du Mali, Mme Ly Fatoumata Kane. Celle-ci a salué les organisateurs pour avoir eu la merveilleuse idée d’organiser ces échanges avec les hommes de médias du Mali. Ce fut ensuite le tour du Directeur général de la SOGEM, Afo Maiga de présenter sa société. Ce dernier a donné des informations sur la SOGEM qui est l’organe chargé de la distribution et la gestion des factures de l’électricité des barrages de l’OMVS entre les quatre pays membres de l’organisation.

La troisième communication a été présentée par le Directeur de l’environnement et du développement durable au Haut-Commissariat de l’OMVS, Coordinateur du PGS de la centrale Hydroélectrique de Gouina, Amadou Lamine NDiaye. Il a éclairé les lanternes des journalistes sur les mesures prises par ses services pour prendre en charge le volet social et environnemental concernant les déplacés du barrage hydroélectrique en construction à Gouina. Selon Mr NDiaye, tout a été fait pour soulager les déplacés dans leurs nouveaux locaux. « Nous avons appliqué les meilleurs standards en matière de déplacement de populations affectées par le projet (PAPs) » a-t-il expliqué.

L’assistante en communication de l’OMVS, Sokhna Aminata Lo Mbaké Diop a également fait un exposé conjoint avec le Coordinateur régional adjoint de l’OMVS, Mohamed Fawzi Bedredine sur le Projet de gestion intégrée des ressources en eau et développement des usages à buts multiples (PGIRE).

Plusieurs autres communications ont été présentées au cours de la rencontre qui ont permis aux participants de se faire une idée sur l’organisation, son fonctionnement, et ses réalisations, les avantages pour les pays membre de l’OMVS, et les difficultés liées à la mise œuvre de certains de ses grands projets.

Le Coordinateur de la Cellule OMVS du Mali a, de son côté, présenté une communication relative au rôle de sa structure au Mali. Il a expliqué le contexte de création de l’organisation, les grands textes de sa création, ses enjeux et les modalités de la coopération des pays de l’OMVS. Par ailleurs, Mme Ly, a également détaillé le rôle de sa cellule au sein l’organisation sous régionale et au Mali.

Au terme des travaux des deux jours d’échanges, la chef de la cellule de communication de l’OMVS, a salué les participants pour la qualité des dans échanges lors des débats. Avant de les inviter à mieux s’organiser dans l’objectif de créer un cadre de concertation avec sa cellule en vue de mieux informer les populations des pays membre de l’organisation sur l’importance de l’OMVS en termes de production d’électricité, d’agriculture, et de navigation ainsi que les enjeux de sa préservation.



Mohamed Naman Keita
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