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Prorogation de l’état d’urgence : Pour la sécurité !
Publié le lundi 23 octobre 2017  |  L'Observatoire
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© aBamako.com par A S
Le Ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a rencontré les responsables des partis politiques
Le Ministre de l’Administration territoriale, Tièman Hubert COULIBALY a rencontré les responsables des partis politiques le 3 Juillet 2017 dans la salle de réunion de son département.
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En vue de renforcer les dispositifs de prévention et de lutte contre le terrorisme et les crimes organisés sur l’ensemble du territoire national malien et le long de nos frontières avec les pays limitrophes du nôtre, le Conseil des Ministres du vendredi 20 octobre 2017 a prorogé l’état d’urgence d’un an, à compter du 31 octobre prochain, date de l’expiration de celui qui est en cours.
Le projet de loi portant cette prorogation de l’état d’urgence sur toute l’étendue du territoire national du Mali a été adopté, sur le Rapport du Ministre de l’Administration Territoriale, Tiéman Hubert Coulibaly.


En effet, le 19 avril 2017, un décret a déclaré l’état d’urgence sur l’ensemble du territoire national. Celui a été prorogé par la Loi n°2017-002 du 28 avril 2017 pour une période de six mois; donc, devant expirer le 31 octobre prochain.
Comme résultats attendus de cette prorogation, le maintien et le renforcement des mesures et des actions de prévention et de lutte contre le terrorisme et les crimes organisés, et la prorogation des effets des poursuites judiciaires en cours. Il s’agit aussi de l’accroissement des actions de contrôle, des moyens juridiques et des dispositifs opérationnels des forces de sécurité sur le territoire national.
Selon le Rapport du Ministre Coulibaly, «sous la période de prorogation, les autorités compétentes ont posé de nombreux actes». Il s’agit, entre autres, de l’ interdictions d’entrer et de sortie de véhicules à partir de certaines heures dans les zones d’insécurité, de l’institution de fouilles systématiques de véhicules, motos et charrettes, de la perquisition des lieux suspects, de la soumission des marches, de certaines manifestations et des cortèges à l’autorisation préalable, de la restriction du port d’armes dans les manifestations publiques, de la réglementation de la circulation sur certains axes routiers et de la navigation sur les fleuves» et «l’organisation des patrouilles mixes le long des frontières».
Quoi de plus normal, puisque, malgré tous ces dispositifs et mesures d’ordre sécuritaire envisagés dans ces derniers temps par le Gouvernement, des attaques terroristes contre les populations civiles et les forces armées et de sécurité sont légion, avec les risques élevés «d’atteinte grave à la sécurité des personnes et de leurs biens» dans certaines zones du pays.
Face à cette situation, les autorités ont jugé mieux de proroger de nouveau l’état d’urgence. Ce, «pour une durée d’un an à compter du 31 octobre 2017 à minuit sur toute l’étendue du territoire national».
En adoptant le projet de loi de prorogation de l’état d’urgence, les autorités maliennes entendent renforcer les dispositifs de prévention et de lutte contre le terrorisme et les crimes organisés sur toute l’étendue du territoire national du Mali et le long de ses frontières terrestres avec ses voisins.

Cyril ADOHOUN
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