Sale temps pour le juge en charge du tribunal de Nioro du Sahel ! En effet, les populations de la localité, en tête le Chérif Mohamed Ould Cheickné, demandent désormais le départ de ce juge qui a perdu la confiance des justiciables. Et pour se faire entendre, les Niorois ont projeté une grande marche hier, dimanche 22 octobre 2017, à l’appel du Chérif, lui-même.
Qu’est-ce qui explique la colère des Niorois ? Tout a commencé avec une vente d’arme de guerre entre un commerçant (connu à Nioro) et un malfrat. La même arme aurait ensuite servi à commettre un braquage. Arrêté, le braqueur a dénoncé le commerçant (vendeur d’armes). Mais, celui au bout d’un temps, s’est vite retrouvé en liberté et aurait même repris ses activités. A Nioro, on parle de la corruption du juge qui aurait perçu la somme d’un million pour libérer le commerçant.
Informé de cette rocambolesque affaire, le Chérif M’Bouillé n’a pas caché sa colère. Pour lui, il est inadmissible que des criminels qui troublent la quiétude des populations s’en tirent aussi facilement à bon compte. Le marabout a alors exigé le départ du juge…
Kouakourou (Mopti) :
Deux présumés djihadistes arrêtés
Deux hommes de nationalité burkinabé ont été appréhendés à bord d’une pirogue dans la zone de Kouakourou, une localité située dans la zone de Mopti. Ces deux hommes sont soupçonnés d’appartenir au mouvement djihadiste qui assiège Kouakourou depuis des semaines. Au moment de leur interpellation, l’un avait des faux documents d’identité et l’autre n’avait pas de papier. Selon une source locale, il pourrait s’agir de deux repris de justice qui se seraient échappés de prison. Les investigations sont en cours pour identifier formellement les deux prisonniers qui sont actuellement aux mains des forces de sécurité.
Chantier realisé par IBK
Halte à l’usurpation !
Le samedi dernier, une soirée dite de présentation des chantiers de développement réalisés par le président de la République a été organisée dans un hôtel de la place. Pour la circonstance, les organisateurs ont inondé la ville d’affiches publicitaires annonçant cette soirée.
Le hic, sur les photos des affiches, on voyait des tracteurs fabriqués à l’usine de Samanko ou encore le 3è pont de Bamako.
Ces réalisations qui ne sont nullement à l’actif d’IBK ont été présentées pour embellir un décor (bilan ?) sombre.
A moins de dix mois de la fin du mandat, les thuriféraires du régime sont à la manœuvre pour « fabriquer » un bilan. Dans cet exercice, tout y passe y compris des actes d’usurpation qui n’honorent guère le chef de l’Etat.