SociétéLe Directeur technique adjoint de l’EDM-Sa à propos de la problématique d’électricité au Mali : « Tant qu’on ne paye pas l’énergie à sa juste valeur on ne s’en sortira pas »
Pour éclairer la lanterne de la population sur la problématique de l’électricité au Mali, les membres de la direction générale de l’énergie du Mali étaient face à la presse le mardi 17 octobre dans la salle de conférence de la direction. La conférence était animée par le directeur technique adjoint, M Ladio Sogoba secondé par certains membres techniques.
Il ressort de la rencontre que la production d’énergie au Mali est principalement réalisée par le barrage hydroélectrique de Manantali et le barrage hydroélectrique de Sélingué. Le Mali qui n’a pas encore sa propre industrie pétrolière, toute sa consommation d’hydrocarbures est importée à travers les ports maritimes des pays voisins, à un coût d’approvisionnement prohibitif se reflétant grandement sur la balance nationale des paiements.
Le directeur technique adjoint, Ladio Sanogo dira que Bamako est servi en électricité par un certain nombre de centrale que sont la centrale thermique de Darsalam, de Balingué et la centrale hydroélectrique de Sotuba entre autres. Selon lui, les récents délestages sont au niveau de Bamako dûs aux surcharges sur les lignes. Il rappelle que l’électricité est transportée par les lignes et que la seule centrale thermique de Darsalam transporte plus de 150 000 Volt mais que l’utilisation n’est que de 220 Volt.
Le Mali achète de l’électricité avec la Cote d’Ivoire et est transportée à une capacité de 300 000km/secondes. Pour faire face aux délestages, il faut que la population accepte de payer l’énergie à sa juste valeur. Dans son exposé, il a laissé entendre que, la sècheresse est à notre porte et que la pluviométrie ressemble à celle de 1984 l’année qui restera graver à la mémoire des maliens. Pour faire face à ce problème, il a demandé à la population une conduite à tenir et une bonne compréhension.
M Sogoba soulignera que, l’énergie est un produit marchand et que la bonne marche dépend de l’implication de tout un chacun.
Diam