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Banditisme et criminalité à Djicoroni Para : Le Chef du quartier, Nouhoum Diakité, organise la riposte
Publié le lundi 23 octobre 2017  |  Le challenger
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En passe de devenir un sanctuaire pour les malfrats, Djicoroni-Para a comptabilisé en un seul mois, cinq personnes égorgées. Face à cette criminalité dont les auteurs sont des jeunes du quartier, le Chef de quartier, Nouhoum Diakité a convié tous les chefs de famille, les notabilités, le commissariat du 14ème arrondissement, le Procureur de la commune, la protection civile, les autorités communales, les organisations et associations du quartier et l’ensemble des jeunes à une assemblée générale de redressement du quartier. C’était le samedi 21 octobre 2017 à son domicile. Sur place, des propositions de gestion de cette situation ont été faites.

La rencontre qui a mobilisé beaucoup de personnes avait comme objectif de dégager des stratégies afin d’aider les autorités à stabiliser le quartier. Elle a été un espace d’échanges, de propositions de solutions, pour faire face au banditisme et à la criminalité qui prennent des dimensions dangereuses dans le quartier. Si les débats ont été tendus, il est à noter que la vision de tous est de mettre fin à la criminalité qui gagne du terrain chez les jeunes.
« Djicoroni Para ne sera plus un sanctuaire », a affirmé le chef de quartier, Nouhoum Diakité et beaucoup d’autres intervenants.
Pour ce faire, les chefs de famille, les autorités locales et les groupements d’associations du quartier doivent tous prendre leur responsabilité. « Le problème est connu ainsi que les auteurs. Car, aucun jeune ne vient d’ailleurs pour commettre ces actes criminels, ce sont les jeunes mêmes du quartier qui sont les instigateurs », regrette-t-il. Pour les intervenants, cette situation n’est due qu’à la consommation d’alcool et de drogue qui, selon eux, se vendent notamment à la l’auto-gare des véhicules venant de la Guinée.
Comme solution, beaucoup de propositions ont été faites dont entre autres, des patrouilles organisées par les jeunes en collaboration avec les autorités en charge de la sécurité, la mairie et les chefs de famille.

Si beaucoup d’intervenants ont demandé l’implication forte de la police, d’autres ont pointé un doigt accusateur sur cette dernière qui serait passive. Le commissaire, Abdramane Allassane, a affirmé que la police n’est rien sans la population. Car, la population doit collaborer avec la police en donnant des informations. C’est pour cela que dans la foulée, le numéro vert de la police et des sapeurs pompiers a été donné à tous. « Cette criminalité montante sévit à Djicoroni-Para aujourd’hui, mais, demain elle peut se transporter dans d’autres quartiers de la commune ».
C’est pour cela que le maire de la commune, Adama Bérété et son 5ème adjoint, Issa Sidibé, ont affirmé qu’une autre rencontre sera organisée à l’intention des autres quartiers de la commune IV afin de dégager des solutions communes. « Si la population se donne la main, Djicoroni-Para peut servir de déclic pour tous mes autres quartiers, mais aussi pour d’autres localités », a affirmé le maire.
DT
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