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Le Mali expulse un enseignant français qui a évoqué l’« Azawad » dans un devoir
Publié le mardi 24 octobre 2017  |  Jeune Afrique
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© aBamako.com par momo
Forum sur la mise en œuvre de l’accord de paix
Bamako, le 05 juillet 2015 la Jeune Chambre Internationale Bamako ELITE a organisee un forum sur la mise en œuvre de l’accord de paix sous son Excellence du Ministre des Affaires Etrangère, de l’Intégration Africaine et de la Coopération Internationale Abdoulaye DIOP au Radisson Blu.
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Le gouvernement malien a ordonné lundi l'expulsion d'un professeur d'une école française de Bamako qui a utilisé le terme « Azawad » dans un devoir d'histoire-géographie distribué à ses élèves.

L’affaire a largement dépassé les murs de l’école française Liberté à Bamako et prend désormais une tournure diplomatique. Dans un communiqué publié lundi 23 octobre, le ministère malien des Affaires étrangères a annoncé l’expulsion du territoire national de M. Robin Guiovanopoulos sous 72 heures.

Depuis quelques jours, cet enseignant français en cycle primaire est au cœur d’une polémique pour avoir qualifié le nord du Mali d’« Azawad » dans un devoir d’histoire-géographie distribué à ses élèves.

Dans ce document, plusieurs questions reprennent ce terme controversé, utilisé par les indépendantistes et les ex-rebelles du Nord pour désigner le septentrion malien. Il est ainsi demandé aux élèves de répondre à plusieurs questions, comme « Qu’est-ce que l’Azawad ? », « Cette région appartient-elle au Mali ? », ou encore « Quelle est la capitale de l’Azawad ? ».

Tollé sur les réseaux sociaux

Ces formulations ont choqué plusieurs parents d’élèves et la publication du devoir sur les réseaux sociaux a immédiatement déclenché un tollé.






Face à la controverse naissante, l’ambassade de France au Mali s’est fendu d’une communiqué, le 18 octobre, pour « présenter ses excuses au ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale pour cet incident ». L’ambassade dit notamment « regretter les inexactitudes et les raccourcis que pouvait contenir ce devoir, sur un sujet qui fait actuellement débat au Mali » et assure qu’il n’y avait « aucune intention malveillante de la part du professeur […] qui n’avait pas mesuré la portée politique du terme Azawad ».

... suite de l'article sur Jeune Afrique

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