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Maison de la Presse : Les journalistes du REJAO-Mali outillés sur l’OMVS
Publié le mercredi 25 octobre 2017  |  Le Tjikan
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Du 19 au 20 octobre dernier, la Maison de la Presse a abrité un atelier de formation organisé par le Réseau des Journalistes pour les activités de l’Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Sénégal (OMVS). Le but de cet atelier était de permettre aux journalistes de connaitre les ambitions, les grands chantiers et les attentes de cette organisation. Les travaux étaient coordonnés par la directrice de communication de l’OMVS, Mme N’diaye Amayelle Ka en présence des membres du REJAO-Mali.

Selon le représentant du président du REJAO, David Dembélé, les journalistes du réseau sont fiers de l’OMVS reconnue au niveau mondial comme exemple d’intégration.



« Nous voudrions jouer notre partition dans le développement de cet outil indispensable. Car, en plus ou en dehors de la production énergétique, l’OMVS, c’est l’irrigation, le transport, l’eau potable, la santé, l’éducation… bref, un adjuvant indispensable aujourd’hui à nos Etats », a-t-il soutenu.

Pour sa part, le formateurAmadou Lamine N’diaye, Directeur de l’Environnement et du Développement Durable de l’OMVS a présenté l’organisation comme étant un organisme de bassin créé en 1972 par le Mali, la Mauritanie et le Sénégal et dont fait partie la Guinée depuis le 17 mars 2006. Pour lui, l’OMVS a pour missions de réaliser l’autosuffisance alimentaire pour les populations du bassin, de réduire la vulnérabilité des économies des Etats membres de l’OMVS face aux aléas climatiques ainsi qu’aux facteurs externes. Mais aussi, d’accélérer le développement économique des Etats membres, de préserver l’équilibre des écosystèmes dans la sous-région et particulièrement dans le Bassin et enfin de sécuriser et d’améliorer les revenus des populations de la vallée.

A en croire M. N’diaye, l’organisation, en fonction des demandes des utilisateurs, fixe les priorités entre les besoins ainsi que la consommation d’eau nécessaire.

Il a rappelé quelques actions menées par l’OMVS entre autres, la déclaration des Chefs d’Etats et de Gouvernements sur le Changement Climatique, faite le 11 mars 2015 à Conakry, la signature du pacte de Paris, une initiative pour le changement climatique et la poursuite des grands aménagements pour le stockage et le développement de l’hydroélectricité.

A sa suite, le directeur de la Société de Gestion de l’Energie de Manantali (SOGEM), AfoMaiga dira que cette société a été créée par la convention du 07 janvier 1997par les Chefs d’Etat des Etats membres de l’OMVS. Et elle est chargée de l’exploitation, de l’entretien et du renouvellement des ouvrages communs à lui confiés et destinés à la production et au transport de l’énergie électrique.

Elle assure à ce titre dit-il, les fonctions et les tâches suivantes :la maitrise d’ouvrage déléguée de l’ensemble des installations, la maitrise d’œuvre,la programmation des investissements, le renouvellement et les études de réalisation, la réception des installations (investissements et renouvellement),la participation à la recherche et la mise en place des financements, la gestion de la dette des projets,l’exploitation, la maintenance, la vente et le recouvrement des recettes d’énergie auprès des sociétés d’électricité interconnectées des Etats-membres par l’intermédiaire d’un opérateur indépendant.

D’après lui, de 2002 à 2016, la SOGEM a réalisé plusieurs projets d’électrification rurale pour un coût total de 21 milliards FCFA (BOAD et SOGEM) à Manantali (siège du Barrage) et ses environs, à Mahina et à Bafoulabé (Mali), à Bakel (Sénégal), à Gouraye et Sélibaby (Mauritanie). Selon lui, 34 villages ont été déplacés lors de la construction du barrage de Manantali (Mali), à Diaguili (Mauritanie) et 10 villages dans la zone du complexe de Félou.

Pour sa part, Mme Sokhna Aminata LôMbackéDiop a indiqué que l’OMVS a pour mandat de sécuriser les économies des États riverains du fleuve Sénégal et d’atténuer la vulnérabilité des conditions de vie des populations par la mise en valeur des ressources hydriques et énergétiques. A cet effet dit-elle, elle a conçu un important projet intitulé « Projet de Gestion Intégré des Ressources en Eau et de Développement des Usages multiples du Bassin du Fleuve Sénégal (PGIRE)». L’objectif de ce projet précise-t-elle, est de renforcer l’intégration régionale à travers l’OMVS afin que le développement des usages multiples des ressources en eau favorise l’amélioration des conditions de vie des populations locales.

Lors de la première journée de cet atelier, les participants ont suivi des exposés portant sur : « l’OMVS, un cadre de coopération originale », « architecture institutionnelle », « ses réalisations : les infrastructures et leur impact (Energie, Agriculture irriguée, Navigation…) » et ses grands projets. Les exposés étaient faits par Dr Amadou Lamine Ndiaye, Directeur de l’Environnement et du Développement Durable de l’OMVS et Afo Maiga, directeur de la Société de Gestion de l’Energie de Manantali (SOGEM). Pour la seconde journée, les journalistes ont été outillés sur le Projet de Gestion Intégrée des Ressources en Eau et de Développement des usages multiples dans le bassin du fleuve Sénégal (PGIRE) par Mme Sokhna Aminata Lô Mbacké Diop, Assistante en information et sensibilisation des organisations socio-professionnelles de l’OMVS et Mohamed Fawzi Bedredine, coordinateur du projet PGIRE.

Fily Sissoko
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