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Déficit pluviométrique dans le Niger et le Sankarani : Les populations menacées de famine
Publié le mercredi 25 octobre 2017  |  Le Républicain
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© aBamako.com par Momo
Le Fleuve Niger appelé “Fleuve Djoliba” au Mali
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L’eau est devenue rare à l’office du Niger cette année malgré des grands investissements. Le Sankarani et le Djoliba qui constituent les mères nourricières n’ont pas connu les crues escomptées.

Selon le président de l’organisation paysanne (comité local de gestion de l’eau) de Tamani, Abdoulaye Keita, il y a eu trop de dégâts dans les champs cette année. Il a indiqué que Tamani demande une aide substantielle à l’Etat Malien. Selon lui, les paysans n’ont plus de semences de riz. Pour ce faire, le président du groupement des paysans de cette zone a demandé aux autorités une semence qui peut réussir sur leurs sols et leur permettre de pratiquer de la submersion contrôlée.

Pour sortir les paysans de cette situation de famine qui s’est déjà installée, il dira que les motos pompes peuvent être un palliatif en cas de déficit d’eau. M Daouda Thiéro, chef de la Division, Aménagement, Infrastructure rurale, dira que pour l’irrigation d’appui, l’estimation budgétaire pour Farako et Tamani après étude s’est élevé à 3, 850 millions de FCFA. Selon lui, à Tamani si on veut un groupe, il faut installer un groupe d’un débit de 1500 litres par seconde.

Pour lui, si on arrivait à faire cela au mois de septembre, la crue peut durer un mois et pourrait être fermée le mois d’octobre. Mais le chef de division de même que l’a signifié aux uns et aux autres la coordinatrice de PCA-AGIRE, Mme Cissé Youma Coulibaly, l’hydraulique a avisé depuis septembre que les deux fleuves risqueront d’être déficitaires et qu’il n’aura pas d’eau. Elle a demandé aux populations d’économiser l’eau. La coordinatrice de PCA-AGIRE a expliqué aux populations de Tamani que la rareté de l’eau dans leur zone n’est pas due au barrage de Sélingué mais à des déficits pluviométriques.

Selon elle, l’information des populations devient donc une nécessité. Elle a fait savoir que c’est le directeur national de l’hydraulique qui est le représentant de la commission de gestion du barrage de Sélingué et de Markala. Et, cette commission regroupe une centaine d’acteurs. Selon Boubacar Traoré du réseau mondial -GIRE, il s’agit aujourd’hui d’assurer la sensibilisation et l’information des populations sur la gestion de l’eau.

Il a indiqué que l’approche choisit par le Mali comprend trois collèges : les services étatiques, les collectivités et les autres usagers. Il a expliqué que l’ensemble de la gestion des eaux sera concernée par l’approche GIRE et qui ira plus longtemps.
Selon lui, les outils de l’approche GIRE permettront de gérer l’approche.

Et, le PCA-GIRE étant un programme GIRE doit mettre en œuvre les termes de référence de la GIRE, a-t-il fait savoir. Aussi a-t-il fait comprendre que notre pays est en train d’aller vers une création de comités locaux de gestion de l’eau. Selon les conférenciers, le budget du programme est de 14 milliards de FCFA repartis entre d’autres acteurs et PCA-AGIRE. Et, ce programme financé par les Pays Bas et le Mali s’étendra de 2015 à 2019.

Fakara Faïnké
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