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Commune rurale de Kiban : Les réalisations du PGRNCC jugées opportunes par les bénéficiaires
Publié le mercredi 25 octobre 2017  |  Le Tjikan
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Après Banamba, la délégation de l’AEDD et du PGRNCCa visité le jeudi 19 octobre dernier dans l’après-midi, quelques sites de mise en œuvre du projet dans la commune rurale de Kiban, située à une dizaine de kilomètres de Banamba. L’objectif était de constater de visu, les technologies appliquées par les bénéficiaires pour faire face aux menaces du changement climatique.
Sur l’espace maraicher d’un hectare du groupement féminin de Détou, où il y’a des oignons, du gombo et des aubergines, Assétou Diaby, la présidente dudit groupement a manifesté sa joie pour l’apport du projet dans leur village. Selon elle, les femmes avaient du mal à faire le maraichage à cause des difficultés liées à l’approvisionnement en eau carle puits dont dispose le village fait 40m de diamètre.

Mais grâce au projet et à l’assistance de ses responsables pour les bonnes pratiques de culture, le puits a été transformé en château d’eau. Ce qui a permis la réalisation du périmètre afin d’accroitre leurs activités génératrices de revenus. Avec ce qu’elles gagnent dans la production dit-elle, elles arrivent à contribuer dans leurs foyers et à alimenter la caisse de leur association.
«Nous demandons au projet, la réalisation d’un forage au sein du périmètre afin de nous permettre d’étendre nos espaces cultivables car avec 300 m de distance entre le château et le périmètre, la quantité d’eau fournie ne nous permet pas d’arroser nos plantes convenablement»,a-t-elle indiqué.
Sur le périmètre d’Ibrahim Diaby battu sur 4 hectares, ont été expérimentées la pratique des technologies de zaï pour le mil, le maïs et de demi-lune pour le sorgho. Selon le propriétaire, après la formation, ces pratiques lui ont permis d’accroitre sa productivité surtout en cette année où la campagne a été un échec dans leur localité sauf pour ceux qui ont cultivé du maïs. Il a sollicité de l’aide auprès des responsables du projet afin qu’il puisse faire un forage dans son périmètre pour étendre son champs d’activité.

Sur son site, il a pratiqué la technique de Zaï sur ses parcelles de mil et de maïs et celle de demi-lune sur son espace de sorgho. Et comparé à son périmètre ‘’témoin’’ c’est à dire avec l’ancienne pratique, il s’est dit favorable à l’adoption des différentes technologies pour augmenter sa production.
Moussa Sékou Diaby
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