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Lutte contre la spéculation foncière dans le cercle de Kati : Les victimes plus que jamais déterminées à défendre leurs terres agricoles
Publié le mercredi 25 octobre 2017  |  Le Tjikan
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© aBamako.com par Androuicha
Atelier de partage des recommandations pour la réconciliation et la paix durable
Bamako, le 16 décembre 2014. Le Réseau Paix et Sécurité section Mali a ouvert sous la présidence du ministre de la justice Mohamed Ali Bathily, un atelier dit de partage des recommandations pour la réconciliation et la paix durable au Mali
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Après une grande marche le 28 septembre dernier pour réclamer la restitution de leurs terres aux mains des spéculateurs fonciers, le regroupement des victimes de la spéculation foncière dans le cercle de Kati a animé le dimanche 22 octobre dernier, une conférence de presse pour exprimer leur détermination dans la défense de leurs terres agricoles.
Cette conférence était animée par Drissa Niaré, membre du regroupement des victimes de la spéculation foncière dans le cercle de Kati et membre très actif des APM. Il avait à ses côtés, Bakary Niaré, président du regroupement des victimes de la spéculation foncière dans le cercle de Kati, Karounga Cissé, président des APM de Kati, Boua Coulibaly et Malick Ballo, tous membres des APM.
Selon le conférencier, le développement d’un pays comme le Mali repose principalement sur l’agriculture. Mais au lieu d’aider les paysans dans ce sens pour le développement du pays, ceux-ci sont au contraire victimes au quotidien de spéculations foncières à travers le pays et plus précisément dans le cercle de Kati par des agences immobilières. C’est pourquoi dit-il, le regroupement des victimes de la spéculation foncière dans le cercle de Kati a initié une grande marche le 28 septembre dernier à Kati pour exprimer leur détermination.
« Après notre marche du 28 septembre dernier qui s’est soldée par la remise de quelques recommandations aux autorités dont la restitution de nos terres, nous avons approché le responsable du service des domaines de Kati qui nous a fait savoir que le ministre Mohamed Ali Bathily est de bonne foi dans la lutte contre la spéculation foncière dans le cercle de Kati. Mais qu’il est malheureusement confronté à des réseaux mafieux d’hommes corrompus qui l'empêchent de travailler en annulant ses décisions d’annulation de faux titres », a-t-il expliqué.

Avant d’ajouter que le service des domaines de Kati leur a fait savoir que les faux titres annulés par le ministre Bathily contrairement à ce que pensent les agences immobilières et beaucoup de personnes, sont enregistrés dans les registres au nom de l’Etat et non au profit des agences immobilières. C’est pourquoi, le conférencier a au nom des victimes, fait appel au président de la République pour la restitution de leurs terres. Drissa Niaré a annoncé la libération le lendemain de leur marche du 28 septembre dernier, de leurs camarades qui étaient en prison à Kati dans le cadre de la lutte contre la spéculation foncière. Pour lui, cette libération est un bon signe mais n’arrêtera pas leur lutte qui prendra fin jusqu’à la satisfaction totale de leur doléance qui est la restitution de leurs terres agricoles.
Une nouvelle marche en vue

Lors de cette sortie médiatique, Drissa Niaré a dénoncé l’attitude du Préfet de Kati qui a refusé de répondre à leur demande d’audience. Selon lui, si leurs terres ne sont restituées à temps, ils n’hésiteront pas à marcher à nouveau le 12 décembre prochain.
Pour appuyer les explications de Drissa Niaré, Sidiki Kané de Dio dira que 16 personnes de leur village ont été emprisonnées il y’a plus de deux mois pour avoir refusé de céder leurs terres aux spéculateurs fonciers.

Klana Diarra de Klanabougou et Mamadou Sackode Mountougoula diront qu’il n’est pas question pour eux de céder dans cette lutte. Mamadou Sacko s’est dit très étonné de voir les actions salvatrices du ministre Bathily sabotées sans que le président IBK ne réagisse. Pour lui, cela n’est pas concevable. C’est pourquoi, il a proposé qu’ils marchent la prochaine fois en direction de Koulouba ou de Sébénicoro pour se faire entendre.
M.D
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