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ADEMA-PASJ et Présidentielle de 2018: les vérités de Kalfa Sanogo
Publié le jeudi 26 octobre 2017  |  Info Matin
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© Autre presse par DR
Le maire de Sikasso (sud), Kalifa Sanogo
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Dans un entretien qu’il a bien voulu nous accordé, à Sikasso, le maire de la commune urbaine de Sikasso, Kalfa SANOGO, parle à bâton rompu de la gestion de sa commune et les brouilles au sein du parti ADEMA-PASJ, concernant le choix d’un candidat sous les couleurs du parti à la présidentielle de 2018.

C’est un maire très confiant en la capacité de son équipe à faire face aux multiples préoccupations de la commune urbaine de Sikasso ; et rassuré de sa position pour prendre part à la course pour la conquête de la magistrature suprême en 2018 qui nous a reçus dans son salon à Sikasso.
A propos de la gestion de la mairie de la commune urbaine de Sikasso, le maire Kalfa SANOGO a affirmé que depuis son arrivée, il s’est engagé à mettre de côté les questions de partis politiques en formant une équipe soudée pour faire face aux préoccupations des populations.
Aussi, a-t-il rappelé, Sikasso est la première commune en termes de population. Une commune où il urge de trouver une solution au problème de l’enseignement avec le manque de salles de classe et d’enseignants et du niveau bas des élèves ; de résoudre les problèmes fonciers ; de l’assainissement…

Par ailleurs, avoue-t-il, face aux ambitions qu’il nourrit pour donner satisfaction aux populations, il se trouve buter à un manque de ressources financières.
Au fait, le paiement des TDRL (Taxes de développement régional et local), un devoir pour tout citoyen, n’est pas accompli convenablement, a-t-il déploré.
C’est pourquoi, a-t-il déclaré avec amertume que la mairie est obligée de se mobiliser pour chercher les financements nécessaires en vue de mettre en œuvre ses programmes.
Selon le maire, la première préoccupation à laquelle son équipe communale s’est attelée de résoudre est la gestion du patrimoine foncier. Une véritable préoccupation, a-t-il indiqué, si bien que dans la ville de Sikasso beaucoup de zones non viabilisées sont entièrement occupées par les populations. De même, dira le maire, des lots sont vendus à deux ou plusieurs personnes à la fois.

Après le foncier, il y a l’éducation, un secteur où le nouveau maire veut mettre les bouchons doubles pour le bonheur des générations futures.
Là, les problèmes ont pour noms : l’insuffisance de salles de classe et d’enseignants avec comme conséquences des effectifs pléthoriques et la baisse du niveau des élèves. Pour M SANOGO, l’éducation constitue le soubassement de tout développement. A ce titre, elle doit bénéficier de toutes les attentions en vue d’avoir des écoles en abondance et des enseignants en quantité et en qualité. Pour arriver à cette fin, son équipe municipale est dans la dynamique de redresser la barre. D’ailleurs, elle est sur le point d’organiser des cours de mise à niveau à l’intention des enseignants.

Autres préoccupations occupant une place de choix dans les priorités de la nouvelle équipe municipale de Sikasso, évoquées par le maire, concernent l’assainissement, la fourniture de l’eau potable et la gestion des marchés.

Parlant de l’assainissement, le premier responsable de l’hôtel de ville a affirmé que sa commune abrite la plus grande décharge moderne de l’Afrique de l’Ouest. Selon lui, il suffit simplement de gagner le pari de l’organisation et de la sensibilisation pour faire de la capitale du Kénédougou une ville coquette.

Se prononçant sur la situation de son parti, l’ADEMA, le maire de Sikasso, probable futur candidat à la présidentielle de 2018, avec ou sans son parti, a affirmé que l’on soit du parti ou pas, la réalité est que le parti de l’Abeille est la seule formation politique au Mali qui n’appartient à personne et où une personne ne peut imposer sa décision.

Selon lui, le fait que le parti résiste toujours aux événements douloureux s’explique par le fait que l’ADEMA est un parti où une seule personne ne saurait imposer sa décision.
Aussi, a-t-il fait savoir, malgré plusieurs départs, soldés par la création de nouveaux partis politiques, le PASJ reste le parti le mieux implanté au Mali. Ce qui lui fait dire que la force de l’ADEMA ne vient pas de ceux qui décident en haut, mais des militants à la base.
«La force de l’ADEMA est le fait que la contradiction est permise. C’est pourquoi les militants ont décidé qu’il y ait un candidat pour la présidentielle de 2018 et il y aura un candidat dans les rangs du parti. A l’ADEMA, comme dans toute autre structure humaine, il y a forcément des problèmes à des moments donnés », a affirmé le maire de Sikasso.

A propos de la candidature au sein du parti ADEMA pour la présidentielle de 2018, il a indiqué que ce serait un accouchement douloureux mais pas question de faire plaire aux caciques du parti.
A propos du meeting tenu à Sikasso pour réclamer sa candidature, le maire SANOGO a déclaré que certains ténors de l’ADEMA ont paniqué après avoir vu sur les images le stade de Sikasso, plein à craquer avec les délégations venues de toutes les régions et de l’extérieur.
Ce meeting, a-t-il soutenu, a été organisé sans l’implication de la section ADEMA PASJ de Sikasso.

En tout cas, selon le futur probable candidat à la présidentielle, les participants au meeting étaient constitués essentiellement de personnes qui ont décidé de réclamer sa candidature et de lui soutenir avec ou sans l’ADEMA-PASJ.

PAR MODIBO KONE
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