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Mali: un journaliste détenu près d’un mois fixé sur son sort le 23 avril
Publié le mardi 16 avril 2013  |  AFP


© Autre presse par DR
Le capitaine Amadou Sanogo (d), ex-chef de la junte au Mali, aux côtés du journaliste Boukary Daou (g)
Jeudi 14 mars 2013.


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BAMAKO, 16 avr 2013 (AFP) - Un journaliste malien, arrêté puis détenu
pendant près d’un mois pour avoir publié une lettre ouverte de soldats en
colère, a comparu mardi devant un tribunal de Bamako qui a mis son jugement en
délibéré au 23 avril.
Les avocats de Boukary Daou, journaliste et directeur de publication du
quotidien privé Le Républicain, ont demandé l’annulation des poursuites à son
encontre, arguant que la procédure sur les délits de presse n’avait pas été
convenablement appliquée dans ce dossier.
M. Daou avait été arrêté le 6 mars à Bamako par les services de
renseignement, puis inculpé le 18 mars de "publication de fausses nouvelles"
et "incitation à la désobéissance". Il avait été remis en liberté provisoire
le 2 avril.
Son arrestation faisait suite à la publication d’une lettre ouverte au
président malien par intérim Dioncounda Traoré, dans laquelle des "soldats au
front" dans le nord du Mali, "révoltés par les avantages accordés" au
capitaine Amadou Haya Sanogo, auteur d’un coup d’Etat en mars 2012,
aujourd’hui la tête d’un comité chargé de réformer l’armée, menaçaient de
déserter.
Le putsch 22 mars 2012 avait renversé le régime du président Amadou Toumani
Touré et précipité la chute du nord du pays aux mains d’islamistes armés liés
à Al-Qaïda, qu’une intervention franco-africaine entamée en janvier a en
partie chassés des principales villes de la région.
Après l’arrestation de Boukary Daou, les journalistes de la presse privée
malienne avaient déclenché une opération "journées presse morte" de plusieurs
jours, suivie d’un boycottage des activités du gouvernement.
str-stb/cs/hm

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