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Après l’élection de la femafoot: des mea culpa singuliers
Publié le vendredi 27 octobre 2017  |  Info Matin
Cérémonie
© aBamako.com par mouhamar
Cérémonie de signature de contrat du nouvel Entraîneur des aigles, Alain Giresse
Bamako, le 19 mars 2015. FEMAFOOT. Le Technicien français, Alain Giresse s`engage pour le Mali jusqu`en 2017.
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Après l’Assemblée générale du 8 octobre dernier qui a consacré l’élection du bureau de Bavieux TOURE à la tête de Fédération malienne de football (FEMAFOOT), si certains acteurs persistent dans la contestation ; d’autres, par contre, font amende honorable par rapport à de graves écarts durant la campagne électorale. Cela, souvent de bien étrange manière.

On se rappelle qu’une phrase avait passablement terni l’image d’une campagne électorale que les uns et les autres ont souhaité civilisée : ‘’tout sauf un nordiste à la tête de la FEMAFOOT’’. Ce présumé slogan avait été attribué par le président de ligue de football de Kayes, Cheick KANTE, suspendu par sa propre ligue pour corruption, au ministre du Commerce, Abdel Karim KONATE, ancien président de la commission de médiation, dont les efforts ont permis la signature d’un Protocole d’entente dans lequel chaque partie (le camp de Mamoutou TOURE dit Bavieux et de Salaha BABY) prenait des engagements précis.

Ce, alors que le président de la FEMAFOOT en exercice, Boubacar Baba DIARRA, levait les sanctions infligées à des acteurs du football.
L’accusation gratuite, improductive, mais hautement destructrice au regard du contexte d’instabilité dans lequel se trouve le pays de cet indélicat président de ligue régionale a conduit à mettre de l’eau dans le gaz de ses relations avec certains de ses amis, lesquels le prendraient en grippe désormais.

C’est dans ce contexte, apprend-on, que pris de remords, surtout que son accusation diffamatoire n’a été d’aucun secours à son candidat battu à l’élection, que président désavoué par sa base décide de changer de fusil d’épaule. Cela, d’une bien étrange manière. Et pour cause, si l’ancien président de la Commission de médiation n’est plus l’auteur de la supposée phrase à scandale, elle est attribuée à Boukary dit Kolon SIDIBE, membre du Bureau dirigé par Boubacar Baba DIARRA et actuel Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Mali à Abu Dhabi, aux Émirats arabes unis.

Pour les proches des deux hommes, cette accusation de Kolon fait tomber à la renverse. En effet, explique-t-on, les relations souvent conflictuelles entre Kolon et l’ancien président de la FEMAFFOT, feu Kolado CISSE, tenaient essentiellement du fait que M. SIDIBE avait pris fait et cause pour son ami président actuel de ligue de football. Pour ces proches qui sont convaincus que le dirigeant sportif qui a pris ses quartiers parmi les frondeurs distille une contre-vérité, il y a incontestablement de l’ingratitude. L’on s’explique, en effet, mal comment l’on peut vouer, sans scrupule, aux gémonies quelqu’un qui a longtemps fait office de protecteur.

Outre c’est considération plutôt morale, les mêmes sources soutiennent que ce serait une aberration que Kolon puisse tenir de tels propos. La raison est toute simple : il a de nombreux amis qui sont des ressortissants du Nord et n’a laissé en aucun moment apparaître un quelconque sentiment de régionalisme. D’autres sources vont jusqu’à soutenir que ce sont des liens de parenté que Kolon entretient avec certaines familles au Nord. Logiquement, conclut-on, il est la personne la moins bien placée pour faire des choix sur la base de considérations régionalistes.

Au demeurant, rappelle-t-on, l’on est dans le domaine du football où toute stigmatisation fondée sur la couleur de la peau, de la religion, de l’origine sociale est strictement interdite et passible de sanctions. L’on voit mal un Kolon SIDIBE qui a été membre de la Commission des finances de la Confédération africaine de football (CAF), nager en eau trouble pour asseoir la victoire d’un concurrent qui de toute façon partait en pole position.

In fine, au regard d’accusations aussi grossières que grotesques, il est permis de soutenir que l’esprit sportif a du chemin à se faire. Le fair-play est loin d’être la recette la mieux partagée. Conséquence : l’on assiste à des dérives qui peuvent avoir de graves répercussions sur la vie politique du pays.

Par Bertin DAKOUO
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