Le président IBK accusé d’avoir donné 500 millions F CFA le 20 juin 2016 à Bilal Ag Cherif, le président autoproclamé de l’Azawad, vient de recevoir le groupe musical le samedi dernier. Sans nul doute, ces artistes ont été reçus et ne sont pas sortie les mains vides. Après les leaders politiques, les artistes de Kidal aussi s’invitent dans le processus de l’application de l’Accord de paix. Car le régime IBK est dans une logique d’acheter la paix. Alors que selon les experts, une paix durable ne s’achète jamais, elle est imposée. Le président IBK ne doit pas accepter l’inacceptable.
Voici pourquoi, la paix n’est pas encore revenue au septentrion malien. Le bourbier kidalois reste encore une épine dans le pied du régime d’IBK. Nonobstant qu’il soit venu au pouvoir dans un contexte socio-sécuritaire et économique extrêmement délicat ou tout le pays était à terre, le candidat IBK n’a pas hésité à aucun instant de promettre monts et merveilles aux Maliens une fois qu’il sera au pouvoir. Lorsqu’il disait : « Pour l’honneur du Mali, je rétablirai la sécurité sur l’ensemble de notre territoire. Je serai le garant de la sécurité de tous les Maliens…pour moi la sécurité n’a pas de prix … je ferai voter et appliquer de manière très rigoureuse une loi d’orientation et de programmation militaire. Il s’agira de rendre notre armée plus performante en la dotant des capacités opérationnelles adéquates pour l’accomplissement de sa mission de défendre de l’intégrité territoriale. Elles doivent être portées à un niveau d’efficacité opérationnelle qui dissuade tout agresseur éventuel ».
Avec toutes ses assurances données et toutes ses promesses faites aux Maliens pourquoi le régime actuel tente d’acheter la paix avec les acteurs Touareg ? La paix a-t-elle été achetée et à quel prix ? Le président IBK a donné 500 millions F CFA le 20 juin 2016 à Bilal Ag Cherif, le président autoproclamé de l’Azawad, au non d’une paix encore lointaine malgré la présence des forces étrangères sur notre sol. Tout est mis en œuvre, toutes les dispositions sont prises pour avoir cette paix, mais en vain. Les Touareg sont reconnus comme très versatiles. Le groupe de musique Tinariwen de la région de Kidal a été reçu à Koulouba par le Président de la République le samedi dernier au non de la paix, dit-on. Ce qui est sûr, ces artistes Kidalois veulent leur part du butin. Le moins que l’on puisse dire, Eyadou Ag Leche, membre du groupe Tinariwen a qualifié cette visite de spéciale en ces termes: « Nous sommes très contents, parce que c’est un moment historique, car le groupe est ouvert pour rencontrer des gens. On essaye de donner le maximum pour avoir la paix, parce que la situation actuelle est un peu difficile, il faut que toutes les parties signataires de l’Accord l’appliquent le plus tôt possible ».
Après les chefs politiques, les artistes de Kidal s’invitent dans le jeu. Ils ont aisément la possibilité de s’adapter à toutes les circonstances, en tout lieu. Quand ils sont à Koulouba, ils sont Maliens, bien sûr que c’est pour pouvoir bénéficier de la largesse du président IBK et de son gouvernement. Mais lorsqu’ils sont en Europe ou à Kidal ils ne se considèrent plus comme des Maliens, ils chantent et dansent Azawad pour bénéficier d’avantage de l’aide et le soutien de certains pays hypocrites de l’Europe. Dans leurs chansons, on attend toujours Azawad, pas un seul mot sur le Mali.
La crise Malienne ne fait donc que commencer tant que le président et son gouvernement sont dans une logique d’acheter la paix quelle qu’en soit le prix à payer. Une véritable paix durable ne s’achète pas, mais ça s’arrache de gré ou de force. Dans l’histoire du Monde récente, aucune paix n’a été acheté monsieur le président de la République dont ayez pitié. Ces gâchis peuvent construire des écoles ou équipé les centre de santé communautaire dans le septentrion Malien dont ces rebelles sont à la base de leurs destructions. Ça suffit, IBK ayez pitié !!!! Ces fonds dilapidés peuvent relancer l’économie, désenclaver les villes et villages à accès difficile, augmenter le salaire des fonctionnaires, redorer l’image du Mali bref donner espoir à l’ensemble des Maliens pour qu’ils se sentent fier d’appartenir à une nation unie et solidaire.