Une attaque a été perpétrée, dans la nuit du mercredi 25 au jeudi 26 octobre, contre une unité de l’armée malienne qui sécurisait les installations de la société française « SATOM » chargée de la route de Soumpi, relevant de la commune de Niafunké, dans la région de Tombouctou.
Revendiquée par le JNIM, cette attaque qui a débuté 23 heures passées, a causé la mort d’au moins deux militaires maliens et la blessure d’autres. A cette situation, s’ajoute la saisie de matériel militaire par les éléments de ce groupe commandé par Iyad Ag Ghali. Par ailleurs, ils ont également incendié une vingtaine de camions appartenant à la société française.
Il faut dire que les attaques contre les installations de cette société qui est l’une des rares à intervenir dans les domaines des infrastructures au Nord du Mali, ont connu récemment une recrudescence. On se souvient que le lundi 15 mai dernier, toujours à Soumpi, un véhicule de l’entreprise de SATOM a heurté un engin explosif, sans doute une mine. Le bilan fait état d’au moins un blessé et des dégâts matériels puisque le véhicule a été très endommagé. Le dimanche 5 février, ce sont trois camions de l’entreprise française SATOM qui ont été incendiés. Et le 17 avril 2016, c’est un véhicule de la même société qui a été enlevé par des individus armés non identifiés. Cet axe routier était pourtant sécurisé par des soldats maliens qui n’ont rien vu venir.
C’est un véhicule de type Hilux simple cabine blanc immatriculé E12022. Le personnel à bord du véhicule n’a pas été inquiété par les bandits qui auraient pris la direction du Sud