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Un autre coup de filet de l’Office Central des Stupéfiants du Mali : Un Nigérian arrêté à bord du RAM avec 71 boulettes de cocaïnes dans le ventre
Publié le lundi 30 octobre 2017  |  Le Sursaut
Incinération
© aBamako.com par A S
Incinération des stupéfiants
l`Office central des stupéfiants a incinéré mercredi plus de quatre tonnes de cannabis et de cocaïne saisies
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Les faits remontent au mercredi 25 octobre 2017 aux environs de 01heure 20 minutes, heure à laquelle, la Cellule Aéroportuaire Anti Trafics de l’antenne de l’Office Central des Stupéfiants du Mali a procédé à l’interpellation d’une mule à l’aéroport international Président Modibo Keita de Bamako Sénou. Le suspect était à bord d’un vol de la compagnie Royal Air Maroc, en provenance de Sao Paulo via Casablanca au Maroc.
Le trafiquant interpellé est de nationalité nigériane, il est âgé de 35 ans, il réside à Sao Paulo au Brésil et s’est déclaré être un commerçant et disposant d’un billet aller-retour. L’homme a été interpellé grâce à un ciblage à sa descente de l’appareil en possession d’une fausse identité et des faux documents qui lui faisait passer pour un Sud-Africain.



Après un long interrogatoire des éléments sur place, le trafiquant spécialiste en trafic de drogues a reconnu avoir avalé 71 boulettes de cocaïne, c’est ainsi que l’homme a été amené progressivement à expulser par voie rectale les 71 boulettes de cocaïne qu’il avait dans le ventre, qui faisait 1kg 400g de poids y compris son emballage pour une valeur marchande estimée environ à 42 millions de FCFA sur le marché local.

Suite aux interrogatoires, le suspect avoue qu’il avait pour mission d’acheminer les produits à Bamako et un contact local était chargé de les récupérer. En attendant, le suspect a été présenté au Procureur de Pôle judiciaire spécialisé, le vendredi 27 octobre dans l’après-midi.

Coup de chapeau donc au Lieutenant-Colonel Adama Tounkara, Directeur Général de l’Office Central des Stupéfiants et ses hommes. Sans le professionnalisme une telle prouesse n’est aucunement facile.

Fatoumata Coulibaly
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