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Mort des 11 militaires otages des jihadistes : Des sources au sein de l’armée confirment à demi-mot
Publié le mardi 31 octobre 2017  |  L’Indicateur Renouveau
Arrivée
© AFP par CHRISTOPHE PETIT TESSON
Arrivée du Président Français, Emmanuel Macron à Gao
Le Président de la République Française, Emmanuel Macron est arrivé à Gao le 19 Mai 2017 pour une visite à la force Barkhane.
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Quelques jours après l’annonce par l’organisation terroriste au Sahel, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, de la mort de 11 militaires maliens lors d’un raid des forces françaises de Barkhane, des sources au sein de l’armée malienne confirment à demi-mot. Selon nos confrères de RFI, elles disent avoir reconnu sur les « photos publiées plusieurs de leurs camarades ».
Le porte-parole l’état-major des armées françaises annonçait le Jeudi 26 octobre à Paris qu’un groupe terroriste du nord du Mali avait été mis hors de combat et quinze djihadistes tués par l’armée française. Ce week-end, « le groupe de soutien à l’islam et aux musulmans », qui est une fusion de plusieurs mouvements armés djihadistes du nord du Mali, et dont le leader est le Malien Iyad Ag Ghaly, a affirmé dans un communiqué qu’en réalité, lors du raid français figuraient parmi les victimes, onze militaires maliens faits prisonniers lors de différentes attaques.



Y a-t-il eu des otages militaires maliens parmi les personnes tuées lors de l’opération française la semaine dernière contre un camp de terroristes au nord de la ville de Kidal ? C’est en tout cas ce qu’affirme « le groupe de soutien à l’islam et aux musulmans ».

Ce groupe djihadiste qui est une fusion de plusieurs mouvements affirme que le raid français a causé la mort des onze militaires maliens pris en otages lors de différentes attaques. Des photos qui seraient celles des militaires maliens tués ont été publiées par ces mêmes djihadistes.

Dans les rangs de l’armée régulière, plusieurs personnes interrogées se sont déclarées « inquiètes » après la publication des photos. « A ce stade, nous pouvons dire que nous avons reconnu sur les photos publiées plusieurs de nos camarades », a confié à RFI, un officier de l’armée de terre. Un autre haut gradé confirme les propos de notre précédent interlocuteur, avant d’affirmer qu’une enquête est ouverte « pour voir très clair » dans cette affaire. Donc affaire à suivre.

MD avec RFI
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