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LE CDSM : Une arête dans la gorge du ministre des Maliens de l’extérieur
Publié le mercredi 1 novembre 2017  |  L’Indicateur Renouveau
Campagne
© aBamako.com par Androuicha
Campagne d`information et de sensibilisation sur les risques de la migration irrégulière
Bamako, le 27 février 2014 au CICB. Le ministre des Maliens de l`extérieur, M. Abdrahamane Sylla a procédé au lancement de l`édition 2014 de la campagne d`information et de sensibilisation sur les risques de la migration irrégulière
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Avec des sorties sans cesse sur la situation de nos compatriotes depuis le début de la chasse aux Noirs en Algérie, le Conseil supérieur de la diaspora malienne (CSDM) est devenu, pour le ministre des Maliens de l’extérieur, le chien à abattre. Malgré l’instance des députés, le jeudi dernier, Dr. Abdramane Sylla, refuse toute collaboration avec cette organisation au profit du Haut conseil des Maliens de l’extérieur. Le président du CSDM n’entend pas s’en laisser conter.
Depuis les premières heures de l’opération d’expulsion massive des ressortissants d’Afrique de l’Ouest et du Centre d’Algérie, le CSDM a tiré la sonnette d’alarme sur la situation de nos compatriotes vivant dans ce pays à travers une conférence de presse.



Face à la dégradation de la situation et la lenteur des autorités maliennes à secourir nos compatriotes, le CSDM a “opté pour une communication agressive mais positive pour informer le peuple malien sur les conditions de vie et les traitements de diverses natures dont sont victimes des Maliens en Algérie”. Cela a amené l’Assemblée nationale à s’intéresser au dossier. D’où l’interpellation du ministre des Maliens de l’extérieur et l’Intégration africaine et son collègue des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.

Incapable de satisfaire la curiosité des élus de la nation surtout sur la question relative au nombre de nos compatriotes en détresse en Algérie et sa stratégie pour atténuer leur situation, le ministre Sylla a fait cette tribune un lieu de règlement de comptes. Sans citer nommément une organisation, il a lancé : “Il est temps que certains arrêtent d’instrumentaliser la misère des migrants”.

Le CSDM s’est senti concerné par ces propos du ministre qui, par suite, a démenti le nombre des Maliens dans les camps de réfugiés à Tamanrasset, révélé par l’organisation de défense des droits des migrants maliens.

“Entre celui qui se tait sur la misère des Maliens et celui qui la dénonce, lequel vit de la misère des Maliens”, a rétorqué Mohamed Chérif Haïdara, président du CSDM, au cours d’un point de presse ce dimanche.

“Le Conseil supérieur de la diaspora malienne reste constant dans sa dynamique farouche de contribuer à la défense et à la promotion des droits des Maliens de la diaspora”, a-t-il insisté.

Aussi, le ministre Sylla, au cours de son interpellation a fait le distinguo entre les organisations de défenses des droits des Maliens établis à l’extérieur.

En réponse à la question de la présidente de la commission des affaires étrangères et l’intégration africaine, l’honorable Aïssata Diallo, par rapport à ses liens avec le Haut conseil des Maliens de l’extérieur, le CSDM et l’Association expulsés du Mali (AME), le ministre a fait savoir qu’il ne collabore qu’avec le HCME qui, selon lui, est l’émanation du peuple. Il a exclu une éventuelle collaboration avec les autres. Un comportement désavoué par le CSDM.

“Le HCME est une association tout comme le CSDM et I’AME. Elles ont toutes été créées grâce une même loi. Nous sommes aussi l’émanation du peuple”, a répondu le président du CSDM.

Mohamed Chérif Haïdara a protesté contre l’usage la Maison des Maliens de l’extérieur exclusivement par le HCME. A ce sujet, le CSDM a saisi hier le Premier ministre d’une lettre protestation.

Maliki Diallo
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