Le front social en ébullition est abondamment commenté ce mercredi par les journaux dont certains font également mention de l’attaque contre le convoi du député Abdourahamane Niang dans le centre du pays qui a coûté la vie à six personnes.
Si beaucoup de publications n’ouvrent pas sur l’attaque de mardi c’est a été sue dans la soirée au moment où la plupart des journaux étaient déjà sous presse. Néanmoins deux quotidiens en parlent, à l’image de l’Indépendant et de l’Essor.
Ainsi, la première publication titre : ‘’Embuscade contre le président de la haute cour de justice, Abdourahamne Niang, hier à Diafarabé et Dia région de Mopti : 5 militaires et chauffeur tués’’.
‘’6 morts et des blessés’’, renchérit, pour sa part, le quotidien public, l’Essor, qui ajoute que ‘’Abdourahamne Niang s’en est sorti sans aucune égratignure de cette attaque dont les auteurs n’ont pas été encore identifiés.’’
Concernant le front social, l’Indépendant renseigne que ‘’les chômeurs projettent une marche sur le palais présidentiel de Koulouba le 22 novembre prochain.’’ L’initiative est du mouvement national des chômeurs du Mali et alliés. ‘’Aujourd’hui, cette initiative de marcher sur Koulouba a toute sa motivation dans le témoignage du ministre de l’emploi Maouloud Ben Kattra qui nous a orientés vers Koulouba pour réclamer la part des chômeurs fils de pauvres dans les 200 000 emplois promis par le président IBK lors de la campagne de l’élection présidentielle de 2013’’, déclare dans les colonnes du journal Mahamane Ibrahima, le président du mouvement national des chômeurs du Mali.
Pour sa part, le quotidien Info-Matin revient sur la contestation de la loi portant prévention et répression de l’enrichissement illicite. ‘’Après 72 heures de grève, souligne le journal, les responsables du syndicat de l’administration d’Etat ont déploré l’échec des négociations avec le gouvernement avant de lancer un nouveau mot d’ordre de grève à compter du lundi 6 novembre 2017’’.
L’Indépendant, parlant d’une autre agitation, titre : ‘Grogne au sein de la grande muette : des militaires dénoncent l’utilisation de leurs avions pour le transport des civils.’’
Info-Matin revient sur l’affaire de l’école française Liberté A de Bamako et affiche ‘’Scandale de l’Azawad, les masques tombes’’.
Il poursuit : ‘’après la décision courageuse des hautes autorités d’expulser le Français, Robin Giouv Anopoulos, auteur d’un sujet de devoir sur la chimérique Azawad à l’école Liberté A, vers son pays, un coin de voile est en train de se lever sur les vraies intentions de l’enseignant et de ses commanditaires.’’
Le journal relève que depuis quelques jours, des images circulent sur les réseaux pour soutenir cet enseignant indélicat dans la commission de son forfait.