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Affaire Sampana SA: Le Directeur national de l’office des produits Pétrolier, Zoumana Mory, dans l’œil du cyclone
Publié le jeudi 2 novembre 2017  |  Le Démocrate
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© aBamako.com par A.S
Le ministre de l’Economie et des Finances à la Douane
Bamako, le 19 août 2014.Pour galvaniser ces soldats de l’économie que leur ministre de tutelle et ancienne de la maison, Mme Bouaré Fily Sissoko, a visité hier matin des services des douanes.
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Dans notre parution n° 38 du mercredi 18 octobre 2017, nous titrions à la Une : « COMMERCIALISATION D’HYDROCARBURES : Comment la faillite de la société malienne ‘’ SAMPANA-SA’’ a été programmée et orchestrée au profit de Total. Zoumana Mory Coulibaly complice ?». Eh bien, les choses évoluent. Après sa conférence de presse, l’homme d’affaires malien Mamadou Sampana peut compter sur le soutien de plusieurs associations maliennes. L’une d’elle envisage de porter plainte contre le chef de l’Office des produits Pétrolier (Onap), Zoumana Mory Coulibay.
Quand comment et pourquoi ? L’Association n’a pas voulu donner de détails. Sous le couvert de l’anonymat, son premier responsable a promis dans les jours à venir de porter plainte contre le Directeur national de l’office des produits Pétrolier Zoumana Mory Coulibaly. A en croire cette association sieur Mory aurait contribué à l’effondrement et la liquidation de Sampana S. A en complicité avec plusieurs autres responsables nationaux.



Sampana S. A a été liquidée en 2015. Son Président Directeur Général Mamadou Sampana accuse le club des investisseurs français au Mali (CIFAM) d’avoir exécuté sa destruction. Les faits remontent en 2009, alors PDG de sa compagnie, il a fait appel à l’expertise d’une compagnie française Lafor (Cette entreprise a construit les dépôts de Sampana s.a à Sikasso, NDLR) pour l’étude de faisabilité d’un dépôt de carburant à l’aéroport international de Bamako. Très vite l’idée est approuvée par le partenaire français et les démarches commencent. À en croire Sampana, c’est en ce moment qu’ont commencé ses problèmes. Les français, prenant conscience, dit- il, de la force qu’il aura sur le marché, lui qui à l’époque occupait la troisième place sur le marché national en terme de pétrole (après ben and CO, total) allait devenir numéro ONE, il fallait lui créer des ennuis, explique t-il. Les premiers coûts sont venus de la douane malienne qui arrêtait sans raison ses citernes à la frontière pour lui causer des préjudices. Il dit avoir contacté un emprunt obligataire de trois (3) milliards sur le marché financier, il a déjà payé la moitié et se dit sûr de payer le reste les mois suivant. Les Français, poursuit-il, après avoir échoué avec la Douane, ils sont passés par la justice malienne pour liquider son entreprise. L’homme à qui la liquidation est revenue est un ami de Léo poutier, Président du club des investisseurs français au Mali. M.Sampana dit être arrêté et enfermé pendant deux ans sans qu’un tribunal ne le juge. La liquidation prononcée de la société par le tribunal de commerce de Bamako a été étendu sur les biens personnels de Sampana. Et pendant ces deux années de prison, il n’a jamais reçu le document du jugement rendu. Dans la lettre lue devant les journalistes présents, Sampana a affirmé que sa demande au greffier du tribunal n’a eu d’autres réponses que de demander le document au juge. Depuis le verdict, le jugement n’a jamais été remis à Sampana pour motif qu’il serait perdu. Le vendredi 22 Septembre 2017, les magasins de Mamadou sis à Médina Coura ont été saisis, les locataires vidés. Sampana s’interroge que comment un document peut être perdu mais ses ordres exécutés ? Pour lui, c’est parce qu’il a demandé par voie d’huissier durant ce même mois Aliou Touré si c’est bien lui qu’il a rencontré chez Léo Poutier. Ruiné et sans un franc, Sampana appelle à l’aide le gouvernement actuel. Il veut la restitution de ses biens et le droit de bâtir un dépôt à l’aéroport Senou. Il crie haut et fort que le dépôt actuel de Total à l’aéroport est sa propriété.

Affaire à suivre !

Ibrahim Boiny(I.B 124 le panaf)

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