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Exercice des activités personnalisées dans les hôpitaux: Les Maliens peuvent souffler
Publié le jeudi 2 novembre 2017  |  L’Indicateur Renouveau
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© aBamako.com par A S
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Sur le rapport du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Pr. Samba O. Sow, le Conseil des ministres a adopté hier mercredi un projet de décret fixant les modalités d’exercice des activités personnalisées dans les établissements publics hospitaliers. Il s’agit de la Loi n°02-050 du 22 juillet 2002 portant loi hospitalière. Cette réforme va profondément impacté la qualité des prestations dans nos hôpitaux autant à Bamako qu’à l’intérieur.
Ce nouveau décret autorise désormais le personnel médical relevant de la Fonction publique et exerçant à temps plein dans les établissements publics hospitaliers ou à l’Université à exercer des activités personnalisées au sein de son établissement, dès lors que la bonne exécution du service public hospitalier n’y fait pas obstacle. Sont considérées comme activités personnalisées, les consultations et les actes techniques réalisés à la demande expresse du patient pour pouvoir bénéficier des prestations dun praticien nommément désigné. L’exercice des activités personnalisées est autorisé par le directeur de l’établissement public hospitalier et ne peut avoir lieu qu’en dehors des heures normales de travail.



Les avantages de ce nouveau décret
Pour le conseiller technique, Bocary Diallo, chargé des établissements hospitaliers, le nouveau décret relative à la Loi hospitalière va permettre dans un premier d’améliorer la qualité des soins dans nos hôpitaux par le maintien des spécialistes dans les établissements publics en dehors des heures de travail. Ce décret était fortement recommandée par les patients qui étaient parfois contraints après les heures de travail à se rendre dans les cliniques privées pour rencontrer le médecin spécialiste pour ne pas rester sans consultation plusieurs jours. D’après les textes en cours, les spécialistes sont autorisés à prendre un certain nombre de patients seulement par jour et ou par semaine voire même par mois. Après l’adoption de ce nouveau décret, c’est la fin de la souffrance des patients. Les spécialistes, au de-là du nombre de temps accordé à eux par la loi, sont autorisés désormais à prendre un additif pour le bien-être de l’établissement hospitalier et des patients.
L’adoption par le gouvernement de ce décret sous l’impulsion du Pr. Samba O. Sow, selon notre interlocuteur, va augmenter les ressources des établissements hospitaliers puisqu’en plus des consultations et activités techniques au profit des médecins, elle va permettre d’augmenter les recettes des structures de santé à travers les services supplémentaires notamment les analyses collatéraux. Un autre avantage, indiquera-t-il, est que il va faciliter le déploiement du personnel spécialisé dans les régions notamment les cardiologues, les neurologues, etc, dont la plupart se plaignait de leurs revenus une fois qu’ils quittent la capitale sachant que bon nombre de nos régions n’ont pas de cliniques privées.

Culture de lexcellence
En outre, ce nouveau décret de la loi hospitalière va aussi amener une émulation entre les praticiens, puisque le choix du médecin revient aux patients sans influence de qui que ce soit. Un médecin qui viole ce choix est éliminé par le comité de suivi. Donc, elle va contribuer à bannir la médiocrité dans nos hôpitaux, à cultiver l’excellence car les bons médecins se verront plébiscités.

Pour moraliser la pratique dans les établissements hospitaliers, une commission de suivi, chargée de veiller sur l’exécution correcte desdites activités, est créée au sein de chaque établissement public hospitalier. Et le département de la santé pour pérenniser cet acquis projette dans les jours à venir un contrôle sur les tarifs des prestations comme stipule la loi sur toute l’étendue du territoire. « De plus en plus, on constate une augmentation vertigineuse des prestations dans des structures de santé privées à travers le pays », a relevé Dr. Diallo.

Ousmane Daou

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