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Sans Tabou: scandale de l’Azawad, des masques tombent…
Publié le vendredi 3 novembre 2017  |  Info Matin
Kidal:
© aBamako.com par mouhamar
Kidal: M. Pierre Buyoya a rendu une visite de courtoisie à Intalla Ag ATTAHER, patriarche des touareg
Kidal, le 08 Août 2014. La délégation de la mission de l’Union Africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL) conduite par son Excellence monsieur Pierre Buyoya, Haut Représentant de l`Union Africaine a rendu une visite de courtoisie au patriarche des touareg, Intalla Ag ATTAHER.
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Après la décision courageuse des autorités maliennes d’expulser le Français, Robin Guiov Anopoulos, auteur d’un sujet de devoir sur la chimérique Azawad, à l’école Liberté A de Bamako, vers son pays, un coin de voile est en train de se lever sur les vraies intentions de l’enseignant et de ses complices. Et pour cause, depuis quelques jours, des images circulent sur les réseaux sociaux pour soutenir cet enseignant raciste et mal inspiré, digne d’une autre époque.
Contrairement à certaines allégations, selon lesquelles, ‘’il n’y avait aucune intention malveillante de la part du professeur qui a rédigé le devoir, mais qui n’avait pas mesuré la portée politique du terme Azawad’’, tout porte à croire aujourd’hui que le cout était savamment orchestré pour faire mal au Mali et à l’unité de son peuple, tant chers à ses dirigeants.

Après avoir échoué politiquement à imposer une fantomatique comme une réalité, la question de l’Azawad ayant été définitivement résolue définitivement par la

Conférence d’Entente nationale, il s’agit par cette autre méthode d’intoxication de faire renaitre cette idée dans la conscience des enfants par des individus mal intentionnés. L’enseignant malveillant de l’école Liberté A n’est qu’une partie visible de l’Iceberg dans cette histoire. Et pourtant, au Mali, l’on pense que ce cap est dépassé avec la Conférence d’Entente nationale, conformément aux termes de l’Accord pour la paix. Ainsi, à la suite de ce rendez-vous et les experts, il a été convenu que ‘’l’Azawad n’a jamais existé au Mali en tant qu’entité territoriale d’une certaine dimension, en plus elle, n’a pas une connotation politique’’. Elle reste cependant, une entité mémorielle, culturelle à l’image du mandé, du wassoulou, dont se réclament certaines populations.

Ces manifestations de soutien à l’enseignant français expulsé par les autorités maliennes, la semaine dernière, amènent à s’interroger réellement sur qui a intérêt à diviser le Mali ?
Comme il est de coutume à Kidal, les porteurs de projets chimériques n’ayant pas suffisamment de courage, c’est toujours des mineurs et des femmes qui sont instrumentalisés à souhait pour atteindre leurs objectifs. C’est le sens de ces manifestations sporadiques dont les images circulent, depuis quelque temps sur les réseaux sociaux, en vue d’alimenter la polémique sur un sujet politique aussi délicat.

Cependant, ces dernières manifestations ont l’avantage de faire comprendre au peuple et aux gouvernants du Mali, jusqu’où des indépendantistes de l’ex-rébellion tiennent à leur chimère. Aussi, la France, en offrant l’espace et les moyens à un Français, enseignant d’histoire soit-il, à semer la confusion, travers un sujet de devoir à des enfants ‘’innocent’’, ne semble pas jouer un franc jeu avec les autorités du Mali, un pays « ami ».

Oui, la république de l’Azawad au Mali est une chimère d’autant plus que les mouvements indépendantistes en Europe (Catalogne, les Kurdes) sont là aujourd’hui pour rappeler que toutes les cultures au monde sont le fruit d’un brassage à un moment donné de l’histoire. Si une nation était définitivement constituée, aujourd’hui les frontières de certaines vieilles nations au monde ne devraient plus faire l’objet de contestation. Heureusement, que les ‘’grandes nations’’ ont compris qu’aujourd’hui, que les pays du monde n’ont plus besoin de cet émiettement, mais plutôt de constituer des nations fortes autour de leurs identités communes.
Par Sidi DAO
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