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Suspension discriminatoire des salaires de certains professeurs de l’IUG et de la FSEG: Les « victimes » crient à la discrimination
Publié le lundi 6 novembre 2017  |  Le Républicain
Conférence
© aBamako.com par FS
Conférence de presse sur la situation à la FSEG
La salle de réunion de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FSEG) a abrité le 30 Juillet 2017, un conférence de presse sur la situation à la FSEG.
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Les enseignants relevant du Comité Snesup (Syndicat national de l’enseignement du supérieur) de l’Institut Universitaire de Gestion (IUG) et de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (FSEG) de l’Université des Sciences sociales et de Gestion de Bamako (USSGB), ont animé une conférence de presse, le 4 Novembre 2017, dans la Salle des professeurs de l’IUG.

Elle était animée par le Pr Sory I. Bah de l’Iug, Pr Anna Traoré, Pr Tahirou Sangaré et Pr Sidy Wangara (tous de la Fseg). L’ordre du jour portait sur deux principaux points. D’une part, la «suspension discriminatoire des salaires de certains professeurs de l’IUG et de la Fseg». D’autre part, la situation qui prévaut à la Fseg. Selon les conférenciers, la sortie massive des enseignants victimes de coupure de salaires pour aller tenir un sit-in à la primature en milieu de semaine dernière, a été prolifique en termes de résultats.

Selon les conférenciers, les enseignants concernés par la suspension de salaires «arbitraires» à la Fseg, ont vu leur décision annulée. Par contre, regrettent les orateurs, ceux de l’IUG n’ont pas vu leur décision annulée. Qu’est qui explique cette politique de deux poids deux mesures encore ? s’interrogent-ils. Notre sortie ensemble comme un seul homme l’autre jour, souligne les tribuns, avait pour but de dénoncer jusqu’à la dernière rigueur l’injustice, l’inégalité des autorités concernant la grève illimitée du mois d’avril et de mai dernier. Car, soulignent-ils, certains professeurs de l’IUG et de la FSEG ont constaté le 23 Octobre dernier la suspension de leurs salaires.

Cette situation est aussi une injustice qui ne dit pas son nom. Pourquoi le caractère discriminatoire et pourquoi la mesure concerne seulement les enseignants de l’IUG après que les autorités se sont rétractées pour renoncer à suspendre les salaires des enseignants de la Fseg et qui n’est d’ailleurs pas la seule structure relevant de la dite Université? Qu’est ce que le Recteur de l’USSGB a contre nous?

On se rend compte, déclare le Pr Bah, qu’un seul individu ou un groupe d’amis nuisibles peuvent se donner le droit de vie et de mort sur des pauvres maliens qui ne savent même plus à quel saint se vouer. Nous signons et persistons, indique le Pr Bah, que la mesure doit frapper tous les enseignants de toutes les structures de l’enseignement supérieur qui ont suivi le mot d’ordre de grève du CEN-SNESUP.

S’agissant de la situation de la FSEG, les conférenciers ont réaffirmé la détermination des enseignants permanents victimes d’abus de pouvoir par le Doyen de la Fseg, le Pr Ousmane Papa Kanté avec la complicité du Recteur Samba Diallo et le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mme Samaké Assétou Founè Migan. C'est-à-dire, leur mis à l’écart dans les cours après la fin de la grève du Snesup, leur empêchement d’accéder dans l’enceinte de la Faculté. Et le plus grave, disent-ils, c’est l’organisation des examens «oraux payants», par le Doyen de la Fseg.

Pour eux l’argument avancé par les autorités pour refuser de révoquer le Doyen Papa Kanté ne tient guerre. Les textes de l’université sont clairs. «Si le Doyen est en faute grave comme la vente des examens «oraux payants» et autres, le Ministre peut le révoquer», précisent-ils. Malheureusement notre cabinet manque de responsabilité, regrettent-ils. « La suspension de la grève par le Ben-Snesup est pour permettre aux autorités de s’assumer sur la révocation du Pr Ousmane Papa Kanté et du recrutement des contractuels avant le 2 janvier 2018. Après cette date si rien n’est fait, on se fera respecter. Car nous avons déjà pris l’opinion en témoin», explique le Pr Anna Traoré.

Hadama B. Fofana
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