En période de crise, les choses sérieuses se discutent dans les langues du pays Kouakourou est un village situé dans le cercle de Tenenkou dans la région de Mopti sous contrôle des djihadistes (Amadou Kouffa). Suite à l’attaque du véhicule du président de la Haute Cour de Justice, Abdramane Niang, en visite chez lui, le Premier ministre, Abdoulaye Idrissa Maiga s’est rendu à Kouakourou pour voir, entendre et écouter les populations. Malheureusement, le chef de la primature a fait son monologue en français. Langue que les populations de la localité ne maitrisent pas. Pour être mieux compris, mieux écouté par son peuple, il faut leur parler leur langue vernaculaire (Peulh ou Bambara).
Cimetière de Sotuba: profanation des tombes
Les morts du cimetière de Sotuba en commune I ne sont plus en paix avec la course effrénée au gain facile ou ceux ont un comportement irrationnel. Après l’enlèvement des plaques aux écriteaux: «Ici repose …» par les enfants pour les vendre aux marchands de métaux, c’est une profanation des tombes qui prend de l’ampleur au cimetière de Sotuba. Ces profanateurs de sépultures font leurs opérations, entre 2 heures et 4 heures du matin. Ce sont généralement des gens nantis, prêts à tout.
Interloqué par les faits, l’un des gardiens des lieux s’est confié à une radio libre de la place. Cette profanation des cimetières de la capitale pose le problème du rôle du ministère chargé des Affaires religieuses et du Culte qui doit les clôturer, électrifier et sécuriser. Le Mali, dit-on, pays, à 90% musulmans déconsidère ses morts.
Attaque du véhicule du président de la Haute Cour de Justice: «L’insécurité résiduelle» tue six personnes
L’attaque du véhicule transportant le président de la Haute Cour de justice et sa famille à Tenenkou a fait six (06) morts. Cette attaque si l’on peut la qualifier de résiduelle dans cette partie de notre pays montre que l’Etat ne la contrôle plus rien. Les habitants de la région de Mopti sont à la merci du chef djihad Amadou Koufa et Iyad Ag Ghali. Cette insécurité absolue s’appelle «insécurité résiduelle», selon la présidente de la Cour Constitutionnelle du Mali, Mme Manansa Danioko.