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Mali: sept civils tués dans des attaques, report d’une visite officielle dans le centre
Publié le mardi 7 novembre 2017  |  AFP
Déclaration
© Autre presse par DR
Déclaration de Politique Générale à l`AN
Bamako, le 12 juin 2017. Le Premier Ministre Abdoulaye Idrissa MAIGA a procédé à la présentation de sa Déclaration de Politique Générale à l`Assemblée Nationale.
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Bamako - Au moins sept civils ont péri lundi dans deux attaques dans le nord et le centre du Mali, où le Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maïga a dû reporter une visite après l’explosion d’une mine au passage d’un véhicule d’escorte, selon des sources concordantes.

Au moins trois civils ont étés tués dans le centre du pays lors de l’attaque de deux camions affrétés par la Mission de l’ONU au Mali (Minusma), ont affirmé à l’AFP une source policière malienne à Mopti (centre) jointe par téléphone et une source militaire malienne.
Selon une source douanière qui s’est rendue sur les lieux, "les camions ont été ensuite été brûlés par les assaillants, qui sont des jihadistes". Un des chauffeurs des camions figure parmi les tués, selon la même source. Les camions avaient quitté le sud pour le nord du Mali.

Par ailleurs, le Premier ministre, qui conduit depuis la semaine dernière une mission gouvernementale dans le centre du pays, a dû reporter une visite à Niafounké à la suite d’une attaque à la mine contre un véhicule militaire participant à la protection de la délégation, selon les autorités locales et des habitants.
"Un des véhicules qui allait accueillir la délégation, qui est venue avant l’arrivée du Premier ministre, a sauté sur une mine. Un militaire a eu la jambe coupée et deux autres ont eu des fractures", a indiqué à l’AFP un responsable du gouvernorat de Tombouctou, chef-lieu de région, sous le couvert de l’anonymat.
"Mais le génie, en fouillant le sol, a découvert trois autres mines qui n’avaient pas explosé", a précisé cette source, ajoutant que "par mesure de précaution, décision a été prise de reporter la visite du Premier ministre".
Cette tournée gouvernementale vise à faciliter le retour de l’administration dans le centre du pays et à vérifier la possibilité de tenir sur tout le territoire les élections régionales, fixées au 17 décembre.
Par ailleurs, dans le nord-est du Mali, frontalier du Niger, "un bus de transport a sauté sur une mine non loin de la localité d’Ansongo. Au moins quatre civils, dont une fille, ont été tués", a déclaré à l’AFP une source militaire malienne contactée sur place par téléphone, faisant également état de blessés.
"Ce sont les jihadistes qui ont posé la mine pour terroriser la population, accusée de donner des informations aux forces de sécurité", a déclaré un élu de la localité, confirmant l’information.
Les passagers du bus se rendaient à une foire hebdomadaire à quelques dizaines de kilomètres d’Ansongo, a appris l’AFP auprès du syndicat régional des transporteurs routiers.
"Il n’y a plus de sécurité pour nous les transporteurs. Il y a des attaques de bandits armés ou bien les jihadistes mettent des mines sur notre chemin", a déclaré Oumar Guiré, membre de ce syndicat.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Ces groupes en ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, qui se poursuit actuellement.
Mais des zones entières du pays échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, régulièrement visées par des attaques, malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix, censé isoler définitivement les jihadistes.
Depuis 2015, ces attaques se sont étendues au centre et au sud du Mali et le phénomène gagne les pays voisins, en particulier le Burkina Faso et le
Niger.
sd-kt-sst/siu/thm
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