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Nouhoum Togo : un fidèle parmi les fidèles partisans de l’ancien président Amadou Toumani Touré, en exil à Dakar
Publié le mercredi 8 novembre 2017  |  Le Reporter
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Nouhoum Togo, chargé de communication pendant douze ans, au ministère de la Défense et des Anciens combattants, a fini par faire de la politique. Il est depuis la création du parti des héritiers d’ATT (PDES), celui qui s’occupe de sa communication. Depuis ce tragique 22 mars 2012, son mentor ATT qu’il porte dans le cœur n’a plus de pouvoir à Bamako. Mais lui, Nouhoum Togo, est resté fidèle et reconnaissant envers l’homme à qui il doit beaucoup. Face à ceux qui, depuis le putsch, «calomnient ATT devant le peuple», selon sa propre expression, Nouhoum qui gère maintenant une agence de communication, mène des ripostes sur tous les forums.

Diplômé en compatibilité et en technique douanière, Togo, un ancien du mouvement de l’association des élèves et étudiants du Mali, détient également une maîtrise en communication journalistique et une autre en droit public interne. Avant l’an 2002, date à laquelle il est entré au ministère de la Défense et des Anciens combattants, pour gérer les dossiers de l’Armée (durant tout le mandant du président ATT), Nouhoum Togo a été, tour à tour, Directeur de publication du journal Le Client et Directeur de la radio patriote. Une expérience qui lui a valu son poste auprès des militaires.

Dans la nuit du 21 au 22 mars 2012, alors que beaucoup de ceux qui étaient avec son chef ATT, ont très vite rejoint le camp des putschistes, Nouhoum Togo qui revenait de Kati avec des responsables militaires menacés par les mutins, se rend au siège de l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) pour faire quelque chose. Dans la nuit du putsch, Togo est l’homme que des militaires encore restés fidèles à ATT ont envoyé pour obtenir l’ordre de riposter sur Kati et sauver le pouvoir. Peine perdue, le président ATT, lui, n’en voulait plus. La mutinerie se transforme en un coup d’Etat. Et avec des hommes qu’il refuse de citer, Togo rentre en contact avec la garde rapprochée d’ATT afin de planifier la sécurité du président et de sa famille. Une opération commando réussie avec seulement un quarteron d’officiers tus.

Septembre 2013, le président IBK est investi à la Présidence de la République. Plusieurs de ceux qui avaient fait chemin avec ATT, ont regagné les rangs des nouveaux hommes forts du Mali. Togo, lui, est décoré Chevalier de l’Ordre National du Mali. Depuis, il est indépendant et gère ses propres affaires dans la dignité. Très tôt, Nouhoum Togo a rejoint les quelques rares hommes et femmes restés fidèles à l’ancien président. Parmi lesquels, il cite entre autres des personnalités politiques et militaires ayant requis l’anonymat.

Comme combat constant, Togo qui a passé plus d’une décennie au ministère de la Défense, réfute les accusations tendant à accuser ATT sur sa gestion de l’Armée. Sur ce point, il est intraitable : «l’Armée malienne a bel et bien été formée et équipée pour assurer sa mission régalienne, et elle l’a fait jusqu’à ce que des ennemis du Mali entrent en contact avec d’autres ennemis intérieurs pour détruire notre pays».

Pour Togo qui cite des hélicoptères et des avions de chasse achetés par ATT et auxquels il a touché du doigt, «si le sorcier du dehors parvient à atteindre quelqu’un de la famille, c’est bien à travers un membre de la famille». Autrement, il crie à la trahison et reste ferme que si les Maliens s’étaient donné la main, le Mali serait sauvé de la crise que ses ennemis avaient créée de toutes pièces.

S’il est fidèle à ATT, c’est aussi la raison qui le pousse à se battre mot contre mot pour démontrer l’innocence de ce dernier. Il se bat d’ailleurs sans relâche afin qu’ATT et sa famille regagnent le bercail. «J’ai des dossiers contre ceux qui ont pactisé avec le diable pour conquérir le pouvoir, et le moment venu, ils me trouveront sur leur chemin», avertit-il. «Avant d’accuser inutilement ATT qui n’est qu’une victime, dit-il, il faut apporter des preuves», conseille-t-il aux détracteurs de l’ancien président.
En démocrate, il invite celui qui croit pouvoir mettre ATT en cause, à un débat contradictoire : «là-bas, on saura qui a fait quoi», finit-il.

IMT
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